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tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle)

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Presnel Békélia
- Presnel Békélia -
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MessageSujet: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyLun 28 Mai - 21:24

TOUS LES SOIRS JE M’ÉGARE DANS LA 25EME HEURE.
ft - @gaëlle damour

* * *

Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
T’as mal au cœur Presnel. T’as la tête qui tourne. Putain. Tu t’es foutu dans un sale état. T’es dans le mal et tu t’es infligée ça tout seul. Personne t’as rien demandé Béké. C’est toi qui a bu tous ces verres, c’est toi qui a fumé autant. Tu fais souvent ça, mais aujourd’hui, c’est comme si c’était beaucoup plus présent dans ton corps. C’est comme si c’était beaucoup trop intense. Et le monde autour de toi, t’as l’impression de le voir à l’envers. Et les voix qui s’élèvent autour, tu les comprends à moitié, et pourtant ça résonne dans ta tête. T’es vraiment pas bien et t’es loin de chez toi. Un appartement sur Arlac, c’est loin de tout. C’est loin de ton quartier. Loin de ton appartement partagé avec ta mère et ta frangine. Mais putain, de toute façon, tu ne peux pas rentrer comme ça. T’as peut-être vingt-quatre ans, mais ta mère te tuerait. Tu te demandes parfois pourquoi t’as pas ton propre appart, puis finalement tu te dis que t’as pas envie de laisser les deux femmes de ta vie toutes seules. Alors tu restes, et chaque soir, quand tu vas faire la fête, ça recommence, tu te dis que c’est la dernière fois. Doux mensonge. Tu ne peux pas t’en passer. Tu ne peux plus. Parce que sur le moment, ça te fait du bien. Ça détend. C’est après que c’est dur. C’est après que tu regrettes, et pourtant… et pourtant, tu recommences à chaque fois, ça ne te sers jamais de leçon. T’es minable Presnel, Assis sur le trottoir. Pas trop loin de l’entrée du bâtiment de la soirée où t’étais ce soir. Tu sais même pas pourquoi t’es venu à cette soirée, t’as accompagné un de tes potes qui était invité. Tu savais très bien en arrivant, que tu ne finirais pas la soirée avec lui. Mais tu n’avais pas prédit ton état, pas autant. Y a ta voiture pas trop loin, mais t’es pas en état d’y aller, alors si tu conduis, tu sais très bien que tu finiras encastrer dans un arbre. Assis sur ce trottoir, t’attends que ça redescende. T’aurais pu appeler un pote, mais tu ne le fais pas. Tu ne sais pas trop pourquoi, peut-être que tu te dis qu’il suffit d’attendre quelques minutes. T’es minable Presnel, assit sur ce trottoir, tes mains posés sur ta tête.
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Gaëlle Damour
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> AGE : vingt-cinq ans, même si parfois on n'y croirait pas.

> OCCUPATION : coach sportive au allforme, là pour vous servir.

> COTE CŒUR : rangé dans une cage dorée, faut juste trouver la bonne clé.

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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyLun 28 Mai - 22:15


Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Ce n'était pas la fête du siècle, tu n'allais pas prétendre le contraire. Elle n'était pourtant pas pour te déplaire. La musique résonnait dans la maison. Les jeunes dansaient et rigolaient les uns avec les autres. Les corps commençaient à se réchauffer et toi, tu étais venue en voiture. Interdiction d'abuser de l'alcool. C'est pourquoi tu n'étais pas dans cette ambiance. Certes, tu n'avais pas besoin de boire pour t'amuser mais là, les gens devenaient légèrement lourds de ton point de vue. Tu souris timidement à ton voisin de droite et décidais d'ignorer celui de gauche en terminant ton shooter d'une seule traite. Un bon cul sec et tu avais fini de boire pour la soirée. Afin d'échapper à ces deux types un peu trop collant à ton goût, tu décidas d'aller prendre l'air. La piscine extérieure était bondée malgré la fraîcheur de la nuit. C'est donc vers la porte d'entrée que tu te faufilais pour admirer le ciel étoilé. Le regard posé sur l'horizon, un léger sourire se dessina sur tes lèvres tandis que tu respirais l'air frais de que la soirée avait à t'offrir. Sur quelques mètres, tu marchais sans but précis. Tu traînais des pieds tandis que tes talons commençaient à te freiner. Engins de torture. C'est alors que ton regard se perdit un peu plus loin, sur la silhouette d'un type que tu pouvais reconnaître parmi des centaines. Faut dire qu'il n'était pas comme tout le monde Presnel. Il avait quelque chose de spécial. Tu décidais donc de t'approcher en silence, levant les pieds pour ne pas faire de bruit. Tu arrives derrière, t'abaisses et plaques tes mains contre ses yeux. Devine qui c'est... Tu murmures à son oreille, ton souffle chaud effleure sa peau tandis que tu retires doucement tes bras pour t'installer à ses côtés. Le sourire qui éblouie ton visage finit par disparaître lorsque tu aperçois que son teint est pâle du moins, aussi pâle qui peut l'être. Ses yeux sont légèrement rougies et tu imagines que ce n'est pas à cause des pleurs. Son corps est présent mais son âme semble errer un peu plus loin, peut-être même à des années lumières du lieu où vous vous trouvez. Tu fronces légèrement les sourcils et adoptes inconsciemment un air inquiet. Tu vas bien ? Ça n'a pas l'air. Tu te demandes pourquoi tu te risques à poser cette question. Après tout, il est en mesure de t'envoyer sur les roses. Ses histoires ne te concernent en rien. Il a surement envie de rester seul, en tête à tête avec lui-même. A moins que tu viennes de lui sauver la vie. Qui dit qu'il n'allait pas finir par tourner de l’œil et tomber dans un coma profond si tu ne l'avais pas sorti de ses pensées ? Tu replis légèrement des jambes, tirant sur ta robe par la même occasion. Ok, le trottoir, tu notes que ça n'as rien de confortable et dans cette tenue, ce n'est ni pratique, ni adéquate. Manquerait plus qu'on te prenne pour une prostituée tiens !
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Presnel Békélia
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyLun 28 Mai - 22:52

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Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
T'as les mains sur ton visage. Un peu comme si elles lui permettaient de rester en place. Comme si ta tête aller tomber. Presnel pourquoi tu t'es mis dans cet état? C'est tout le temps la question que tu te poses. Et t'as jamais les réponses. Au lieu de ça tu recommences, et tu t'enfonces un peu plus chaque jour dans ce monde. Dans cette ambiance tordue. Dans cet univers malsain. Presnel. Tu t'es déjà dit que t'allais tout stopper, mais c'est trop dur, t'es trop dedans. Tu ne sais pas trop ce qu'il se passe autour de toi. T'as l'impression d'être loin de cette terre, de planer au dessus de tout ce monde. T'as l'impression d'être ailleurs. Et finalement peut-être que tu l'es. Tu ne sais même pas à quoi tu penses. À rien, à tout. Presnel. Tu sais pas. Tu sais plus. T'es perdu. Tu ne peux rien faire à part attendre que ça passe. Tu vas finir par t'endormir sur le trottoir à cette allure. Parce que t'as envie de te reposer. T'as envie de  partir. T'es peut-être déjà entrain de partir lorsque t'entends cette voix bien trop proche de toi, quand tu sens ses mains sur ton visage. Tu mets du temps avant de revenir sur terre, revenir à la réalité. Tu lèves les yeux. Un peu. Puis tu remets tes mains sur ton visage. T'as la tête qui tourne. T'as la tête qui tape. Gaëlle, tu l'as reconnais, c'est que t'es peut-être encore un peu là. Putain. T'avais envie que personne te voit dans cet état. Encore moins elle, qui n'a jamais eu l'occasion de te voir comme ça. T'es minable Presnel, et elle le voit, parce qu'elle te demande comment tu vas. Elle est assise à côté de toi, et toi t'es dans un putain de sale état pour mentir et dire que ça va. Ça va pas Presnel. J'ai mal à la tête. Tu dis finalement, doucement, comme si y avait que ça, comme si c'était seulement un mal de tête dû au bruit. Mais tu le sais, elle le sait. C'est pas que le bruit c'est un mélange de beaucoup trop de chose. T'inquiètes ça va aller, t'es pas obligé de rester. Est-ce que tu veux qu'elle s'en aille oui, non. Tu sais pas. T'as pas envie qu'elle te voit dans cet état, en même temps t'as pas envie de rester seul. Tu la regardes pas la demoiselle. T'as seulement ta tête entre tes mains, à regarder le sol. T'as l'impression que le sol est en train de bouger. Un peu. Putain de soirée de trop.  
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Gaëlle Damour
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyLun 28 Mai - 23:15

tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure


Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Tu ne rétorques rien. Parfois, t'es naïve Gaëlle. Mais ce soir-là, tu comprends très bien. Tu le vois à sa tête, à ses yeux, à sa façon de se comporter et de se tenir. Ce n'est pas qu'un mal de tête. Rien qu'on puisse guérir avec quelques médicaments shopés à la première pharmacie de garde. Alors, t'aimerais lui crier dessus. T'aimerais lui faire cracher le morceau parce que t'aimes pas voir les gens se détruire de cette façon. Mais tu te rappelles ce qui s'est passé avec Lazare. Tu revois son visage rougie par la colère et ses poings se serrer suite aux paroles que tu déblatères. Tu ne réfléchis pas vraiment, tu prononces toutes les syllabes que tu es apte à prononcer. Tu oublies que c'est ton frère et aujourd'hui, tu payes les conséquences de tes actes. Alors, c'est hors de question que tu fasses la même erreur avec Presnel. Tu ne vas pas hausser le ton. Tu ne vas pas sortir les crocs et aiguiser tes griffes. Tu vas tenter de te contenir en te concentrant sur ta propre respiration. Tu vas lui venir en aide parce que c'est ce qu'on fait lorsqu'on apprécie quelqu'un. La tête entre les mains, il t'annonce que tout va bien du moins, que ça ira. Tu en doutes. T'as peur qu'il s'endorme ici. S'il lui arrivait quelque chose et que tu n'aies rien fait alors, tu t'en voudras jusqu'à la fin de tes jours. Tu ne peux pas le laisser ici, l'abandonner sur le bord du trottoir. T'as pris quoi Presnel ? C'est pas un reproche. C'est une question banale qu'une personne lambda ne se serait sans doute pas permise de poser. Pourtant toi, tu le fais. Sans aucune gêne. Oh ouais, il va t'avoir sur le dos pendant un petit moment alors, autant qu'il s'habitue rapidement à cette facette de ta personnalité. Cette chieuse un peu trop collante qui n'a jamais dit son dernier mot. Presnel, il va surement regretter d'avoir croisé son chemin. Sans doute qu'il ne remettra plus jamais les pieds à la salle. Je compte pas partir tu sais... Juste un avertissement. Ta voix est douce et tu tentes d'être rassurante. Tu n'as pas envie de passer pour une psychopathe ou une cinglée mais, t'as pas non plus envie de le laisser seul. Seul en tête à tête avec ses démons. Il faut que tu lui viennes en aide. C'est plus fort que toi. A croire que t'es venue au monde pour cela. Sauf que tu comprends pas que certaines personnes n'ont pas envie d'être sauvées. Bornée la gamine.
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Presnel Békélia
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyMar 29 Mai - 19:17

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Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Le sol bouge. La terre tourne. Le bruit est décuplé. C'est pas la première fois que tu te retrouves comme ça, mais c'est peut-être la première fois que c'est aussi intense. Peut-être que t'as abusé ce soir. Peut-être que t'as fait trop fort. Mais putain que ça t'as fait du bien. Et puis t’avais pas prédit de tomber sur quelqu’un que tu connais, quelqu’un que tu ne voulais pas qui te voit comme ça. Est-ce que t’as honte ? Oui. Non. Tu sais pas trop. Peut-être ouais que t’as honte, parce que t’es carrément minable assit sur le rebord du trottoir. Non. Parce que t’es pas forcément le seul à de mettre dans cet état. Mais est-ce que c’est une excuse ? Elle te demande si ça va, tu dis que oui. Un mal de tête rien de bien grave. Elle aurait pu te croire. T’aurais voulu qu’elle te croit. Mais ça se voit Presnel que ce n’est pas que ça, que c’est beaucoup plus que ça. Et elle est pas con Gaëlle, d’ailleurs elle te demande ce que tu as pris et instinctivement tu redresses la tête. J’ai fumé c’est tout. T’es pas agressif Presnel, t’es calme, trop. Tu parles doucement, parce que t’as l’impression que ta tête va exploser. T’as fumé c’est tout. C’est tout. Et c’est déjà beaucoup, mais aujourd’hui, tu t’es simplement contenté de ça. La mari, mélangé à l’alcool ça fait pas bon mélange. Surtout quand y en a trop. Tu lui dis qu’elle peut partir, mais est-ce vraiment ce que tu veux ? Te retrouver tout seul. Solitude que tu n’aimes pas vraiment. Solitude dangereuse. Alors quand elle te dit qu’elle allait rester, on ne peut pas dire que ça te déranges plus que cela. Et puis Presnel, tu finis par t’allonger sur le sol, dehors, c’est certainement sale, mais tu t’en fou, t’y penses pas. Tu regardes le ciel. Les étoiles. T’as pas l’impression que le ciel est plus noir que d’habitude ? T’as envie fermer les yeux, t’as envie de te poser, de t’en aller un peu. Mais tu gardes les yeux ouverts. Tu vois la lumière là-bas ? Tu montres du doigts le ciel, t’es intimement convaincu qu’il y en a une, mais ça peut tout aussi bien être le fruit de ton imagination. Tu crois que c’est l’entrée du paradis ? Tu sais pas pourquoi t’en viens à penser à ça, t’es même pas réellement croyant. Tu penses bien qu’il y a quelqu’un au-dessus de tout ça, mais t’es pas spécialement croyant ;   
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Gaëlle Damour
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyMar 29 Mai - 21:57

tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure


Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Cette fête, tu peux t'en passer. Tu peux t'en passer si cela te permet de partager du temps avec une personne que tu apprécies. Jusqu'à maintenant, t'as un bon contact avec Persnel. Tu ne le connais pas plus que ça mais, tu aimes ce qu'il t'a laissé voir jusqu'à maintenant. Du moins, jusqu'à ce que tu le retrouves assis au beau milieu d'un trottoir, la tête entre les mains, le regard vide, les yeux rougies et l'esprit ailleurs. Tu t'es rendue compte que finalement, il n'était rien d'autre qu'un inconnu. Un type que tu as croisé à plusieurs reprises et que tu aimerais sans doute connaître davantage. Seulement, tu sais que c'est risqué de traîner avec des personnes dans son genre. Tu le sais parce que Lazare est un peu pareil et que tous les deux, vous avez fini par devenir de parfaits inconnus. Tu t'es montrée on ne peut plus méchante avec ton frère et aujourd'hui, tu peux considérer que tu l'as perdu. Si c'était à refaire forcément, tu agirais d'une manière différente. Tu te contiendrais pour ne pas utiliser des mots crus. Tu tenterais le dialogue au lieu d'hausser la voix sans le laisser entrouvrir les lèvres. Mais voilà, tout cela est passé et maintenant, tu as juste à assumer ton comportement de petite fille pourrie gâtée. Tu tentes de te montrer plus raisonnable avec Persnel. Ta voix est douce, elle se veut rassurante. Tu lui demandes ce qu'il a pris, sans pour autant le juger. Il dit avoir fumer et tu hoches la tête positivement. Ok, t'as compris. Il a fumé et pas que de la clope. Est-ce que tu dois lui en vouloir pour ça ? Non. Peut-être. Tu tentes de rentrer dans ton petit crâne l'idée qu'il n'est rien d'autre qu'une connaissance. Ok, tu n'as pas envie qu'il se consume, qu'il se gâche en fumant des merdes mais, t'es personne pour lui faire la morale. Tu le regardes s'allonger au sol. Tes sourcils se haussent légèrement alors que tu balaies l'horizon du regard. Personne dans les rues. Rues désertes et sombres. Il te parle de la noirceur du ciel et tu inspires profondément. Après quelques secondes d'hésitation, tu décides de l'imiter. Tu t'allonges aussi mais, de biais parce que t'as aucune envie que ta tête entre en collision avec le bitume. Tu la laisses reposer sur le torse du jeune homme sans lui demander son avis et en suivant son doigt du regard. Je pense pas que le ciel soit plus noir que d'habitude... Je pense juste que ce que t'as pris te fait voir les choses plus... Je sais pas. C'est ton côté obscur qui prend le dessus je présume. Elle hausse les épaules avant de reprendre la parole pour poursuivre. Quant à cette lumière... Je pencherais plus pour... Un astre ! Voir un satellite. Ses yeux quittent le ciel pour venir se poser sur le jeune homme, un fin sourire dessiné sur les lèvres. Tu crois au paradis toi ? Au paradis, à l'enfer, Satan, Dieu et toutes ces conneries qu'on raconte ? Encore une question pour apprendre à le connaître. Ou pour savoir où il en est dans son trip bizarre.
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Presnel Békélia
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyJeu 31 Mai - 13:34

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Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Tu passes d’une position assise, à une position couchée. Tu ne fais pas trop attention à l’endroit où tu es, en fait tu t’en fou. T’as pas le temps de penser à ça, t’as même pas le temps de te poser la question que tu le fais. Parce que t’as envie de te poser, d’attendre que ça passe ou simplement de profiter de l’instant présent. Au final t’en sais rien. Tu le fais sans réfléchir, sans te dire qu’à côté de toi y a Gaëlle. Qu’elle pourrait te juger, pour ton attitude, pour ce que tu es ce soir. Parce que la demoiselle, quand tu la vois, t’es tout différent. T’es bien. T’es souriant. T’es vivant. Ce soir, elle voit une autre facette de toi et peut-être ouais que t’aurais pas aimé qu’elle la vois, cette autre partie de toi. Qui fait pourtant entièrement partie de ta personnalité. On va pas se mentir Presnel, les soirées, fumées, boires, la drogues, tout ça, ça fait partie de toi, d’un quotidien complétement ancré. Finalement, Gaëlle s’allonge aussi, mais au lieu de poser sa tête sur le goudron, elle la dépose sur ton torse. Tu tournes ton regard vers elle, légèrement, avant de lui montrer la lumière. Elle ne trouve pas que le ciel est plus noir, que c’est à côté de ce t’as pris. Tu fermes les yeux un instant et tu l’écoutes t’indiquer que la lumière toi être un satellite avant de te demander si tu crois au paradis. Tu soupires, toujours en fermant les yeux. Alors peut-être que le ciel est toujours aussi noir. T’en sais rien. Tu constates. Le paradis, l’enfer, peut-être bien que ça doit exister oui. Presnel, t’es pas le gars le plus croyant, tu sais rien de tout ça, seulement ce que ta mère te dit. Dieu doit exister, peut-être bien, enfin quelqu’un en tout cas, tout ça, la terre, le monde faut bien que ça vienne de quelqu’un. Tu soupires une fois de plus, peut-être bien que si elle te repose la question demain, t’auras une autre réponse, mais là, tout de suite, dans l’état où tu es c’est ce que tu penses. En tout cas, si l’enfer existe, c’est sûr que j’y ai ma place. T’es pas quelqu’un de mauvais, mais t’es pas quelqu’un de foncièrement bien non plus. T’es peut-être entre les deux. Tu crois pas que j’irai ? Tu sais pas pourquoi tu poses la question, parce qu’au final Gaëlle et toi, vous ne vous connaissez pas plus que cela. Elle connaissait une seule partie de toi, avant de découvrir une petite autre partie de ton existence. Mais tu lui poses la question quand même, tu ouvres les yeux finalement, et tu déposes ton regard vers la demoiselle, légèrement, avant de regarder de nouveau la noirceur du ciel.
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Gaëlle Damour
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyJeu 31 Mai - 14:18

tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure


Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Cette soirée est étrange. Tu es venue ici toute seule. La parfaite petite solitaire qu déteste cela. Tu aimes te sentir entourée. Tu as besoin d'attention. Tu as besoin d'amour. Pas trop, certes sinon, tu prends peur. Mais, un petit peu quand même. Alors ce soir encore, tu combats la solitude en rejoignant Presnel. Tu ne t'attends pas à le trouver dans cet état. Tu aurais sans doute préféré qu'il ait toute sa tête. Ces conneries que les jeunes prennent afin d'améliorer leur vie, tu n'y crois pas forcément. Mais ce soir, du moins tout de suite, tu ne lui feras pas la morale. Tu vas juste l'aider à comprendre qu'il n'a pas besoin de tout cela. Tu veux qu'il se rende compte qu'il peut tout de même passer une bonne soirée et que sans toutes ces merdes qu'il a pu fumé avant que tu n'arrives alors, la nuit n'aurait été que plus belle. Tu ne sais pas encore comment t'y prendre, rien n'est calculé mais, tu vas bien trouver. A force de discuter, sans doute. Tu t'allonges à moitié sur lui pour ne pas te faire mal au crâne et pour ne pas salir tes longs cheveux auxquels tu tiens tant. D'abord, vous discutez du ciel, de sa couleur sombre. Toi, tu n'y vois aucune différence par rapport à autrefois. Sans doute moins d'étoiles. Parce que la douce brise les balaye, les emmène plus loin. Oui, c'est toujours aussi noir. Il pointe cette lumière étrange du doigt. Tout de suite, t'en tires des conclusions plausibles tandis qu'il parle de paradis. Tu fronces les sourcils, tu lui demandes ce qu'il en pense de tout cela. Parce que pour un mec qui croit en Dieu, il est vachement pas droit Presnel. Sans doute des trucs qu'ils déblatèrent sous l'effet des stup. Toi, tu hausses légèrement les épaules pour exposer ta propre théorie de femme totalement consciente et clean. Moi, je crois en la science. Alors non, je pense pas que Dieu existe ou qu'un type de son genre puisse vivre là-bas. Imagines si c'était le cas... Elle marque une courte pause pour esquiver un petit sourire qui en dit long sur ses pensées. S'il existe alors, c'est un bel enfoiré! Avec tout ce qui se passe dans le monde, il bouge pas le petit doigt pou améliorer les choses... Tu secoues la tête de gauche à droite en soupirant fortement. Il réplique qu'en tout cas, si l'enfer existe lui, il a sa place avant de te demander ton avis. Toi, tu ne le connais pas plus que ça Presnel. Dans le fond, vous êtes que deux connaissances. Peut-être que plus tard, tu pourras répondre objectivement à sa question. En attendant, tu fais de ton mieux. Pourquoi t'irais en enfer ? Parce que t'as fumé ds trucs illégaux ? Tu lu jettes un coup d'oeil, sourire aux lèvres. Ce dernier se reflète dans tes yeux, prouvant que ça n'a rien d'une remontrance mais plutôt, un constat marrant. Tu reportes ton attention sur l'immensité qu'est le ciel. En tout cas, si t'as ta place là-bas, tu t'y accompagnes ! Parce que t'as l'air toute mignonne comme ça. Presque inoffensive même. Or, la vérité est toute autre. Comme on dit, il vaut mieux se méfier des apparences. Elles peuvent parfois vous jouer des tours.
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Presnel Békélia
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyJeu 31 Mai - 15:00

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Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Cette conversation, vous ne l’aviez jamais encore eu avec Gaëlle. En même temps, c’est normal étant donné qu’elle n’a jamais eu l’occasion de te voir dans cet état. Parce que en règle général, lorsque tu es sobre et que tu as toute ta tête, il ne t’arrive pas de parler de la noirceur du ciel et encore moins de Dieu, de l’enfer ou du paradis. Des sujets que t’évites ou que tu n’abordes pas, parce que t’as pas trop envie de te prendre la tête avec ça. Mais ce soir… ce soir, ton état te pousse à parler de cela, un peu inconsciemment, un peu sur le moment. Et cette soirée, tu n’avais pas pensé qu’elle finirait comme ça. En fait Presnel, tu n’avais pensé à rien, mais tu ne te disais pas que tu finirais allongé sur le bitume à regarder le ciel en compagnie de Gaëlle. C’est peut-être surtout ce dernier point qui te surprends et pourtant… et pourtant, elle a la tête posée sur ton torse et elle te parle de sa croyance. La science. Peut-être qu’elle a raison au fond, peut-être bien qu’il n’existe pas. Parce que ouais, y a trop de merde qui arrive dans ce monde. Forcément, il aurait fait quelque chose ? C’est peut-être parfois ce qui te fais penser qu’il n’existe pas. T’es loin d’être convaincu en tout cas. L’enfer, t’y as ta place, c’est ce que tu dis, et sa réflexion te fait esquisser un petit sourire. T’as pas de l’eau ? Tu demandes alors que tu réfléchis un instant avant de répondre, ouais tu fumes, ouais il t’arrive de droguer, de boire, mais pas que. Tu vends aussi cette merde à d’autres personnes, des jeunes, des moins jeunes et tu te fiches bien de ce qui arrive après à ces personnes, tu te fiches bien du mal que ça peut faire autour de toi. Ouais Presnel, tu t’es déjà posé la question, mais t’essayes de pas avoir trop de regret, parce que ça te boufferais au fond. Tu ne te poses pas de question, parce que tu fais ce que tu as à faire et cela depuis des années maintenant, que c’est devenu une putain d’habitude. Puis Béké, on ne va pas se mentir, t’es pas le mec le plus droit, manipuler, mentir tu sais très bien faire. Et il t’es déjà arrivé d’aller réclamer ce qu’on te doit, ce qu’on vous doit et pour ça t’as souvent utiliser la violence, la menace. Et ça par contre, t’en n’es moins fier. T’es moins fier des coups que t’as porté à l’encontre de tiers personne, des menaces proférées que tu n’aurais jamais souhaité qu’on te dise ou fasse. Alors ouais Presnel t’y as ta place, parce que s’il devait y avoir une balance de t’es bonnes ou mauvaises actions, tu es persuadé de connaitre de quel côté elle se pencherait davantage. Presnel, t’es pas parfait. Loin de là, mais ce côté-là de toi, t’as pas vraiment envie que Gaëlle le découvre. Qu’est-ce qu’elle penserait de toi ? Entre autres ouais. C’est juste que… j’peux faire des choses qui font que j’aurais pas spécialement ma place au paradis. Tu souris légèrement, alors qu’il n’y a rien de drôle au fond. Ah ouais ? Vraiment Gaëlle ? Moi qui pensais que tu étais toute parfaite. Tu dis cela sur le ton de la plaisanterie, persuadé que personne n’est parfait. Que tout le monde à une faille. Même elle.
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Gaëlle Damour
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyJeu 31 Mai - 16:58

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Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Vous finissez par parler de tout mais surtout de rien. Le ciel, un sujet que tu apprécies tout particulièrement. Si tu n'avais fini par suivre une carrière sportive, t'aurais sans doute adoré travailler l'astronomie. Les étoiles, les planètes, le système dans lequel vous vivez. Tu te poses beaucoup de questions à ce sujet et tu pourrais passer des heures à contempler les étoiles sans qu'un mot ne soit prononcer. Si tu n'en as pas fait ton métier, ça n'en reste pas moins une passion que tu n'es pas prête de laisser de côté. Par contre, tu es moins à l'aise avec la religion. Sans doute parce que tes parents ne t'ont jamais trop parlé de cela. Tu viens d'une famille athée et toi-même tu n'es pas certaine de croire en quoi que ce soit. Non en fait, tu en es même persuadée. Beaucoup trop de malheurs surviennent dans ce monde pour que dieu existe. Il ne laisserait jamais faire cela. Il ne laisserait pas les hommes détruire ce qu'il a construit en un coup de baguette magique. Tu exposes donc ta théorie à Presnel qui, en contre partie, te demande si tu as de l'eau. Un instant, tu cherches un rapport entre ces deux choses. Rapidement, tu abandonnes en secouant la tête de façon négative. Non mais, je peux retourner à l'intérieur t'en trouver si tu veux. Parce que toi, t'as envie qu'il aille bien. Tu n'as pas envie de laisser tout seul mais, tu as encore moins envie qu'il tape un coma. Alors, s'il ne lui faut que cela, tu es prête à te lever et bouger tes petites fesses jusqu'à chez votre hôte mystérieux. En attendant, ton regard se perd de nouveau sur cette étrange lumière qui, pour toi, est trop parfaite et trop lumineuse pour être autre chose qu'un satellite. En tout cas, ça ne peut être le paradis. Et si celui-ci existait, il ne serait apparemment pas pour vous. Presnel égaie ta curiosité en parlant de mauvaises choses. Tu le questionnes du regard comme si, dans ses yeux, tu pouvais y trouver des réponses plus sincères. Et, t'as fait quoi ? Il t'est pas obligé de te répondre mais toi, tu te sens obligée de poser la question. T'aimes tout savoir sur tout le monde. Tu aimes écouter les autres. C'est toujours plus facile que de parler de soi. Pourtant, tu tentes de t'ouvrir à ton tour, sourire aux lèvres suite à sa provocation. Tu lui administres un léger coup de coude dans les côtes pour accompagner tes propos. Hey, ça va ! Personne n'est parfait ! Disons que... J'ai dit des choses à mon frère récemment et... Ce n'était pas très sympa. Il s'est barré et aujourd'hui, je crois qu'il ne veut plus entendre parler de moi. Sans doute la pire chose que tu es jamais faite puisque aujourd'hui encore, tu en souffres. Tous les jours tu y penses et souffres de son absence. Tu te dis que tu l'as blessé et que tu aurais pu amener les choses avec plus de tact. Et quand j'étais petite, je mentais souvent pour qu'il se fasse punir à ma place ! Que tu racontes comme pour détendre l'atmosphère qui te parait un peu plus pesante.
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyVen 1 Juin - 14:18

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Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Finalement, t’es quand même assez soulagé que Gaëlle se soit arrêtée, qu’elle se soit arrêtée et qu’elle soit restée avec toi. Parce que… parce que même si tu ne l’avoueras jamais, la solitude parfois, ça te fait peur. Et seul assis sur le rebord du trottoir, tu ne sais pas trop ce qui pourrait se passer. Trop de réflexion seule, tu te serais peut-être aussi endormie comme une loque et te réveiller bien plus tard. T’en sais rien. Alors ouais, t’es bien content qu’elle soit restée, qu’elle accepte de parler de tout et de rien avec toi. Vous parlez de religion, et toi au lieu de lui répondre, d’abord, tu demandes de l’eau. Parce que t’as besoin de boire quelque chose, quelque chose qui te ferais plus de bien que de mal. Elle n’en n’a pas. C’est bon t’inquiètes te déranges pas, j’irai plus tard. Plus tard, si tu as la force de te lever, quand tu l’auras en tout cas. Toute de suite, tu ne te sens pas capable de te lever et d’aligner quelques pas vers l’appartement de la soirée. Et puis finalement, tu lui parles de la raison qui fait que tu n’iras pas au paradis, enfin vaguement. Et tu t’attendais au fond à ce qu’elle te demande ce que t’as fait.  Tu passes une main sur tes cheveux, signe de nervosité ? Peut-être bien, t’en sais rien. Je t’ai jamais dit je fais de ma vie non ? T’as dû lui dire que t’es dans la vente. C’est tout le temps ce que tu dis quand on te demande ce que tu fais, ou bien il évoque les petits jobs qu’il a autour de temps en temps. Bah je vends un peu, enfin je fais des trucs pas tout le temps légaux. Tu ne dis pas ce que tu vends, mais avec la fin de ta phrase, elle doit s’en douter. Tu dis un peu, t’atténue beaucoup, parce que c’est ton quotidien, et pas qu’un peu. T’es flou, et d’ailleurs tu ne sais pas pourquoi ces mots sont sortis de ta bouche, si tu avais été sobre, tu n’aurais certainement rien dit, assurément. Mais là, allongé sur le sol, la tête de Gaëlle sur ton torse, ton état, ça te pousse à dire des choses. Des choses que tu regretteras certainement demain. Parce que tu ne sais pas comment elle réagira, et puis tu lui révèles quelque chose de ta vie qu’il faudrait mieux parfois garder secret. Elle te donne un coup de coude suite à ta réflexion. Elle a raison personne n’est parfait. Elle parle de son frère. Frère qui ne veut pas entendre parler d’elle. D’abord un sujet plus complexe, avant de dire un autre petit point plus ou moins léger. A cette dernière phrase, tu ne peux pas t’empêcher de sourire. C’est ton grand frère ?  Tu demandes, parce que ce qu’elle raconte, t’as l’impression de l’avoir déjà vécu avec ta petite sœur. Elle était plutôt douée dans ce domaine. Elle l’est toujours d’ailleurs. C’est ton frère, même si vous vous fâchez, ça reste ton frère non ? C’est impossible qu’il ne veuille plus entendre parler de toi, tu dis finalement, presque à voix basse sans réellement te rendre compte de cela. Mais tu es persuadé de ce que tu avances. En fait, ça te parais réellement inimaginable. Mais tu ne connais la raison qui les a poussé à se disputer. Tu ne connais pas grand chose de Gaëlle au fond.    
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyVen 1 Juin - 18:13

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Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Il te demande de l'eau en plein milieu d'une conversation et malheureusement non, tu n'as pas de bouteille d'eau planquée dans ton soutien-gorge donc, tu lui proposes d'aller en chercher une. Après tout, ce n'est pas si loin et s'il veut, il n'a qu'à t'accompagner. Ainsi, il pourra marcher un peu et peut-être que ça lui fera du bien. Mais non, il préfère voir ça plus tard, préférant se reconcentrer sur tout ce qui les entourent. Sur le ciel, les étoiles, les lumières qui éclairent le trottoir sur lequel vous avez décidé d'élire domicile pour cette soirée. Toutes ces observations vous amènes à discuter de votre vie privée, chose que vous n'avez fait que très peu depuis que vous vous connaissez. Tu lui expliques que non, contrairement à ce qu'on pourrait croire, tu n'es pas parfaite, personne ne l'est, tout le monde fait des conneries de temps à autre. Et Presnel aussi d'ailleurs. C'est comme ça qu'il arrive à te confier qu'il ne t'a pas dit l'entière vérité. Disons que tu ne m'as pas donné de précision. Certes, il est vendeur mais, pas vendeur de glace pour le petit commerçant du bout de la rue apparemment. Il t'explique qu'il vend des choses, des choses illégales. Pas besoin d'un dessin pour te faire comprendre qu'il parle de drogues. Tu inspires un petit peu plus fort. Et ça te plaît de gagner ta vie comme ça ? Tu lui poses cette question en hésitant un petit peu. Faut dire que toi, ça te mettrait mal à l'aise de parler de cela. Sauf qu'il est dans un état secondaire et qu'il semblerait que ce soir, Presnel n'ait pas de filtre. Tu t'imagines vendre de la weed, ta conscience serait beaucoup trop perturbée pour que ça dure dans le temps. Et puis, c'est risqué aussi. Tu te dis qu'il ne dois pas avoir d'attache du moins, pas beaucoup pour se comporter de la sorte. Il met sa vie en danger jour après jour. Autant en fréquentant des gens peu clean qu'en vendant illégalement. Il pourrait lui arriver tout un tas de trucs.
A ton tour, tu te confies sur ta propre situation. Rien de bien important à côté de ce qu'il vient de te révéler. Tu parles de ton frère et de la relation tendue que vous entretenez. Ou plutôt, de la relation qui n'hésite plus aujourd'hui. Il te demande si c'est ton grand frère, preuve qu'il intéresse un minimum à ce que tu racontes et que c'est surement une personne de confiance à qui tu peux te confier. Soit, tu secoues la tête de haut en bas, assez rapidement. Oui, c'est mon grand frère. Et mine de rien, tu étais fière de le crier sur tous les toits à l'époque, lorsque vous étiez gosses. Le sourire qu'il affiche prouve qu'il a surement un frère ou une soeur lui aussi. Tu te demandes si ses relations familiales sont aussi compliquées que les tiennes. Tu prends en compte ce qu'il te raconte parce que même s'il n'est pas sobre ce soir, il semble tout de même avoir garder la tête sur les épaules. J'en sais rien... Il est parti du jour au lendemain et je ne l'ai plus jamais revu... Je pense que je l'ai vraiment blessé cette fois-ci... C'est peut-être la fois de trop. Ce soir, le regard perdu dans l'espace, tu te sens libérée de tout. Tu n'as pas peur de parler de tout et de n'importe quoi. Tu n'as pas peur de vider ton sac devant Presnel.  [/color]
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyLun 4 Juin - 11:05

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Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
C’est peut-être un peu pour cela que tu n’étais pas à cent pour cent ok pour qu’elle reste Gaëlle, parce que dans ton état actuel, tu ne sais pas trop ce que tu peux dire, ce que tu es capable de dire. Oh, oui tu sais bien te retenir, parfois. Mais là, allongé sur le goudron, à regarder le ciel, c’est comme si tu baissais la garde, comme si tu te sentais en confiance, et tu ne sais pas si tu as raison Presnel. Parce que tu te livres, un peu, tu avoues une chose qu’en règle général tu n’aurais pas dit. En tout cas, pas à elle. Parce que ce n’est pas quelque chose que tu racontes comme cela, à la légère, à n’importe qui. Et Gaëlle, tu ne la connais pas et pourtant… pourtant, là c’est un peu comme si tu avais assez confiance pour lui avouer cette partie de ta vie. Du moins un peu. Elle affirme que tu n’as pas donné trop de précision quant au métier que tu fais. Ça ne t’étonnes pas plus que cela, t’es souvent vague quand on te demande ce que tu fais. Même avec ta propre famille d’ailleurs. Alors tu lui dis, que tu vends des trucs pas trop légaux. Tu n’avoues que ça, parce que t’as pas spécialement envie d’en dire plus. Est-ce que ça te plais ? Tu hoches les épaules d’abord. Est-ce que ça te plais ? Tu n’en sais trop rien, tu fais ce que tu as à faire. Tu fais ce que tu as toujours connu. Tu ne sais pas trop si sa question sonne comme un jugement. Peut-être bien au fond. Ça ne t’étonnerait pas de toute façon. On gagne sa vie comme on peut non ? Tu demandes d’abord en baissant légèrement ton regard vers Gaëlle avant de le poser une fois de plus vers le ciel. C’est pas si mal… tu rajoutes ensuite, un peu comme un murmure. Ce n’est pas que ça te plais au final, c’est juste qu’aujourd’hui, tu ne te vois pas faire autre chose que ça. Oh ouais tu t’es déjà demandé ce qu’aurait pu être ta vie si tu avais fait des choix différents. Ce que pourrais devenir ta vie si tu arrêtais. Oui, ça te traverse l’esprit de temps en temps. Quand tu te dis que tu fais du mal à des gens, consciemment et inconsciemment. Et puis vous en venez à parler d’elle. De sa relation fraternelle. C’est son grand frère. Et quand elle te dit cela, tu ne peux pas t’empêcher de penser qu’elle a tort, que son frère ne peut pas vouloir ne plus entendre parler d’elle. Elle évoque le problème avec son grand-frère, enfin, le principal, qu’il est parti, qu’elle ne l’a jamais revu, suite à des mots échangés. Trop fort, trop blessant. Essayes de le retrouver alors… pour discuter. Tu dis cela comme si c’était facile, comme si c’était évident. La vie est trop courte pour rester fâché, et puis c’est normal je pense qu’entre frère et sœur on se dispute, mais… mais quoi Presnel ? Tu cherches tes mots, t’essayes de pas trop dire de conneries, t’essayes de dire des choses plus ou moins sensées. Mais finalement, on se retrouve toujours non ? T’en sais rien au fond, parce que finalement y a que ta petite sœur. Et c’est vrai que vous vous disputez de temps en temps. Mais malgré ça… malgré ça, c’est ta petite sœur.
 
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MessageSujet: Re: tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) tous les soirs je m’égare dans la 25ème heure. (gaëlle) EmptyLun 4 Juin - 16:57

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Arlac. Mérignac. Entre la nuit de vendredi à samedi.
Presnel, il finit par te confier des choses. Il te parle de son job, celui dont il t'avait déjà vaguement parlé à la salle de sport. Tu n'avais pas posé plus de questions que cela à l'époque parce qu'après tout, s'il n'avait pas envie de t'en dire plus, c'était son choix. Pourtant ce soir, surement sous l'effet de la drogue, de l'alcool, de tout ce qu'il a pu prendre jusqu'à maintenant, il se confie. Il te donne des détails sur ce qu'il fait dans la vie et tu comprends assez rapidement qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle vente mais bel et bien de quelque chose d'illégal. Tu ne le juges pas pour autant. Tu sais que la drogue est présente sur Bordeaux. Tu sais que certaines personnes en font leur business or, tu étais loin de te douter que Presnel en faisait partie. Après tout, vous ne vous connaissez pas tous les deux. Vous ne savez rien l'un de l'autre. Vous commencez seulement à discuter sérieusement de vos vies privées. Du coup, tu lui demandes si ça lui plaît. C'est nul comme question et c'est seulement après l'avoir posé que tu t'en rends compte. Je veux dire, c'est d'adrénaline qui t'attire dans le job ou c'est juste que tu n'avais pas d'autre choix ? Encore une fois, tu trouves ta question idiote parce qu'on a toujours le choix. Il pourrait trouver autre chose Presnel, t'en es certaine. Il a surement d'autres talents cachés. Mais, lorsqu'on tombe là-dedans, on a toujours du mal à quitter ce monde. Parce qu'on devient accro pour ainsi dire. Parce que ça nous apporte des choses. Seulement pour toi, il ne faut rien avoir à perdre pour se lancer là-dedans. Encore moins une famille derrière. Imaginez qu'il lui arrive quelque chose, vous vous en voudrez toute votre vie. Bref du coup, tu te poses tout un tas de questions au sujet de Presnel mais, tu n'oses pas les poser. Tu es curieuse mais pas intrusive. Quoique, peut-être un peu... Disons juste que tu ne souhaites pas lui donner mal au crâne en activant le mode interrogatoire. Du coup, tu le questionnes petit à petit pour ne pas qu'il te prenne pour une folle.
Tu en profites pour te confier toi aussi. Tu lui parles de la dispute sur que tu as eu avec ton frère aîné. Tu lui expliques que les propos que tu a tenu à son égard l'ont fait fuir. Depuis ce jour, tu n'as plus de nouvelles et mine de rien, cela te touche, te blesse, te brise le cœur. Tu te mords la lèvre inférieure alors qu'il te propose de le retrouver pour discuter avec lui. Il te confie, indirectement, que tu finiras par le regretter si tu n'agis pas rapidement. Ouais parce que la vie est beaucoup trop courte pour avoir des regrets et encore plus pour rester fâcher. Tu déglutis en hochant la tête. Il a surement raison Presnel, tu devrais l'écouter. Oui... Oui, j'imagine. Je devrais surement faire ça. Tu prends le temps d'y réfléchir. Tu tournes et retournes le problème dans tous les sens. Il n'y a toujours qu'une solution qui se présente : faire le premier pas. Tu as une soeur ou un frère, j'imagine ?! Tu lèves la tête en sa direction, léger sourire aux lèvres. La façon dont il parle, dont il réfléchit. C'est surement cela. Ça ne peut être que ça. Il ne pourrait pas te comprendre si ce n'était pas le cas. Il n'aurait sans doute pas pris le risque de te donner des conseils s'il n'avait pas un jour, vécu la même situation... en moins dramatique, bien évidemment. Parce que cette fois-ci Gaëlle, tu y as été un petit peu fort, trop fort et à la place de Lazare, t'aurais sans doute réagi de la même façon.
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