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you got to go whole heart (maé)

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MessageSujet: you got to go whole heart (maé) you got to go whole heart (maé) EmptyDim 17 Sep - 22:34

La fumée empoisonnée s’échappe d’entre ses lèvres, alors qu’il souffle doucement. Le brouillard toxique s’épaissit dans la pièce, alors qu’il continue d’inspirer et d’expirer doucement. La cigarette s’embrase toute seule, bien tenue par ces doigts experts qui l’enserrent fermement sans pour autant l’écraser. Sinbad est nu comme un ver, et le tabac enflammé est plus un pur automatisme après le sexe qu’un réel besoin. Non, Sinbad il est bien plus intéressé par la personne allongée à ses côtés que par le bâton de nicotine. Ses opales l’observent gentiment, tendrement, mais avec attention, alors que sa bouche continue à aspirer passivement tout le goudron que le petit tube contient. Il se perd dans ses pensées, en même temps que ses prunelles parcourent son visage et son corps qu’il s’est empressé de revêtir d’un t-shirt juste après l’explosion de sensations. Maé. Ce jeune homme qui est venu par mégarde s’égarer dans sa brasserie. Ce jeune homme qui est venu s’installer, qui a attiré son regard. Il n’a pas commandé de bières, c’était étrange. L’esprit du prince a été accroché, et autre sa sociabilité évidente, il est venu l’accoster sans la moindre gêne, pour apprendre à le connaître, pour connaître les raisons qui l’ont poussé à venir se perdre à la Soulacaise, et pour regarder ce joli visage de plus près. Un soir. Deux soirs. Trois soirs. Une rengaine nouvelle dont il ne semblait pas se lasser. Puis cette nuit, parmi tant d’autres, Maé n’avait pas envie de partir, de rentrer. Rentrer où ? Alors, Sinbad, grand gentleman qu’il n’est pas, lui a proposé de rentrer chez lui. Parce qu’il a un grand loft. Parce qu’il a la place. Parce qu’il a un peu l’air paumé, ce mec qui a le même âge que lui. Parce qu’il veut en apprendre plus, en savoir plus sur lui. Et parce qu’il a toujours une petite arrière pensée au fond du crâne.
La cigarette arrive à sa fin, et il se brûle presque les doigts, s’il n’a pas l’idée d’éteindre le mégot à temps dans le cendrier juste à côté de lui. La couette en bordel qui recouvre à peine son intimité, comme s’il se prenait pour un satané Dieu grecque, Sinbad sourit doucement. « T’es pas banal, comme mec. » Sa phrase non plus, à Sinbad, elle n’est pas franchement banale. Mais ce n’est pas méchant, ce qu’il dit. Au contraire, sorti de sa bouche, c’est même plutôt un beau compliment. Le prince exècre la banalité, la normalité, et qu’une personne puisse l’intriguer comme cela, alors qu’il ne le connaît pas, c’est un petit exploit. Et ce n’est pas seulement lié qu’à cette attirance sexuelle évidente. Peut-être que ça sera mal pris, mais Sinbad il mesure pas toujours toutes ses paroles. Probablement un peu trop spontané, un peu trop nature. D’ailleurs, il se lève, la couette tombe, le découvrant comme lors de son premier jouer dans ce monde, et de toute manière il s’en fout après le moment intime qu’ils viennent de partager, et descend rapidement chercher une bouteille d’eau, toujours dans le même accoutrement, ne se préoccupant pas s’il peut tomber sur Thomas ou sa petite amie. Il revient, s’assoit au bord du lit, son regard retombant sur le jeune homme qu’il connaît à peine en fait, buvant sa boisson à grandes gorgées. « Dis, pourquoi t’as une cicatrice ? » Encore une question qu’il ne devrait peut-être pas poser. Il ne sait pas, ça peut être gênant. Mais quand Sinbad a un truc en tête, il le dit ou il le fait. Puis, s’il doit être mal à l’aise par rapport à cette balafre pour remettre de suite une couche de tissu dessus, elle reste quand même difficile à manquer lorsqu’il est en tenue d’Adam. Il n’y a pas de méchanceté dans l’expression du prince, pas de curiosité mal placée. Il ressemblerait presque à un enfant qui n’a pas encore atteint l’âge de raison et qui se pose des questions.
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MessageSujet: Re: you got to go whole heart (maé) you got to go whole heart (maé) EmptyMar 19 Sep - 15:27

ton corps peine à se calmer, tu peines à reprendre ton souffle, comme souvent, tu sens encore ton cœur tambouriner dans ta poitrine. enfin, s'il s'agit vraiment de ton cœur. donc non, pas vraiment, mais tu sens c'truc qui te maintiens précairement en vie battre à tout rompre contre ta cage thoracique, soulevant ton torse à un rythme encore trop rapide. peau qui, d'ailleurs, se retrouve ornée d'une longue, trop longue et trop laide cicatrice. c'est sans doute pour ça qu'une fois de plus, tu enfiles ton t-shirt pour la dissimuler, te laissant ensuite aller entre les draps et les couvertures défaites de ce lit qui t'était encore inconnu il y a quelques minutes. tu passes tes doigts dans tes cheveux et tournes la tête vers sinbad et tu l'observes fumer. silencieusement, laissant enfin ton corps se calmer. tu sais pas vraiment pourquoi lui. pourquoi pas un autre. sans doute parce que ça fait plusieurs soirs qu'il vient te causer alors que tu squattes la brasserie jusqu'à la fermeture. t'en sais rien, sans doute que lui aussi est en train de te prendre en pitié. tu soupires doucement et fermes les yeux quelques instants, te concentrant sur les bruits environnant et sur le boum-boum régulier dans le creux de ta poitrine. t’es pas banal, comme mec. tu fronces les sourcils, rouvrant les yeux et les tournant vers le brun qui t'observes, toujours assit sur le lit, à quelques centimètres seulement de toi. tu hausses simplement les épaules à sa question et tu croises tes bras derrière ta nuque, retenant un soupir. définitivement pas. si tu savais. tu te pinces les lèvres, l'observe se lever dans toute sa splendeur et sans aucune pudeur, alors que tu l'observes sans aucune honte, ton regard glissant le long de son dos et sur la courbe de ses fesses. tu fermes les yeux quelques secondes, l'écoutant au loin, ne sachant absolument pas ce qu'il peut faire. il réapparaît quelques secondes après avoir quitté la pièce, une bouteille d'eau dans les mains. dis, pourquoi t’as une cicatrice ? tu t'y attendais. comme souvent. ça intrigue. et quand les gens sont intrigués, ils posent des questions. juste pour savoir. comme si ça allait changer leur vie, lui donner une nouvelle saveur ou une connerie dans le genre. tu te redresses doucement, venant t'asseoir à ton tour, prenant le temps de laisser un silence s'imposer, comme si tu avais besoin de courage pour en parler alors que c'est devenu tellement ... banal, et presque ennuyeux, en réalité. j'ai été greffé du cœur quand j'avais 17 ans. tu murmures doucement. tu te mords l'intérieur de la joue. comme si ça allait suffire. une grimace déforme tes lèvres, comme bien trop souvent. foutue greffe. foutue vie qui semble ne pas vouloir de toi. tu marques une petite pause, prends le temps de réfléchir. quoi dire ? quoi révéler ? oh, et puis tant pis, sans doute que tu le reverras jamais ce gars. j'suis né avec une insuffisance cardiaque sévère. j'ai été greffé. sauf que mon corps ne supporte pas la greffe et la, j'suis sur liste d'attente pour une seconde greffe. tu ajoutes en haussant les épaules, un léger soupir sur tes lèvres, tes épaules s'affaissant parce qu'elles non pas l'habitude d'être droites. mais bon, c'est la vie. tu ajoutes en relevant la tête vers le brun, guettant une quelconque réaction. autre que la pitié.
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MessageSujet: Re: you got to go whole heart (maé) you got to go whole heart (maé) EmptyMar 19 Sep - 16:19

Il rit doucement à la réplique du blond. Si sa remarque est spontanée, peu commune, et peut-être surprenante, titillant peut-être aussi cet homme qu’il ne connaît que peu et pourtant étendu dans ses draps, sa réponse ne manque pas moins de piquants, tout aussi peu banale qu’il semble l’être lui. Il rit doucement, mais ce n’est absolument pas moqueur, absolument pas méchant. Il a juste dit ce qu’il pense, et c’est pareil pour Maé. Il ne fait que lui confirmer ses pensées. Il se lève, et sourit en coin, sourire que le jeune homme ne peut pas voir puisqu’il lui présente son dos et son fessier, lorsqu’il sent le regard langoureux parcourir son corps d’une manière peut-être un peu trop intense, mais ça lui plait, putain. Il aime être désiré ainsi, et il faut dire qu’il pense sincèrement que Maé est un gars à part, alors quand ce n’est pas un mec banal qui le veut, c’est toujours mieux.
Il revient avec sa bouteille, il revient avec son éternelle grande gueule, et il pose sa question de la manière la plus naturelle du monde, avec cette même spontanéité et impulsivité qui le caractérisent. Il le regarde pendant qu’il continue de boire, il le regarde en attendant patiemment – avec toute la patience dont il est capable – la réponse. Il sait que cela ne va pas être quelque chose de gai, de joyeux, mais il s’en fout. Son histoire ne va certainement pas changer sa vie, d’ailleurs ce n’est pas ce qu’il veut parce que sa vie est plutôt parfaite comme elle est, il est juste curieux, cette même curiosité qui anime les petits enfants, qui posent plein de questions aléatoires et veulent tout savoir du monde. Et la réponse tombe. Il ne sait pas très bien à quoi il devait s’attendre, mais c’est moche, et il n’est pas si surpris que cela. Il l’écoute parler, il le regarde parler, et il pose sa bouteille sur le lit à côté de lui après l’avoir rebouchée. « Ah p’tain, ça craint. » Comme d’habitude, il ne réfléchit pas avant de parler. Comme d’habitude, il dit tout simplement ce qui lui passe par la tête. Honnêteté brute. En même temps, il n’y a pas grand chose à dire, il a voulu savoir, maintenant il sait. Peut-être qu’une personne lambda lui dirait qu’elle est désolée, mais Sinbad il ne l’est pas, désolé, alors il ne va certainement pas dire ça. Ce qu’il lui a dit, il le pense sincèrement. Ça craint. Et il n’y a absolument pas de pitié dans sa voix, parce qu’il n’a pas pitié de lui. Ce n’est même pas un manque d’empathie, c’est juste, comme ça. Après tout, Maé est toujours le même gars qu’avant qu’il sache qu’il était malade. « Mais c’est cool que tu sois pas mort, parce que la mort ça craint encore plus. » Pas pour tout le monde, mais pour lui c’est l’évidence même. Il aime un peu trop la vie, Sinbad, et parfois il a envie de partager cet amour infini qui lui fait avoir le sourire tous les jours. Il lui lance la bouteille, au cas où s’il a soif, avant de se jeter à ses côtés, et le regarder, allongé, la tête appuyée contre son poing. « J’espère que tu vas vite trouver. Mais, au moins, tu peux dire fuck au monde. » C’est sa manière de voir les choses, toujours voir le verre à moitié plein que vide. Il ne veut pas prendre en pitié Maé, et il ne veut pas que Maé s’apitoie sur son sort. Au contraire, s’il était à sa place, il prendrait sa maladie comme prétexte pour faire encore plus n’importe quoi. Parce que les gens sont cons, et s’ils savent que t’es malheureux, ils te pardonnent tout. « Puis grimace pas comme ça, ça amochit ton joli visage. » Ouais, pas la peine de faire cette tête, après tout il est vivant, et faut profiter du moment présent. Et il serait bien vexé s'il commençait à se morfondre alors qu'il est au lit avec lui.
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MessageSujet: Re: you got to go whole heart (maé) you got to go whole heart (maé) EmptyMar 26 Sep - 19:30

tu ris doucement, les paroles de sinbad ne sont pas communes, mais appréciée. après tout il n'y a rien de blessant, rien de vexant, juste une curiosité et un franc parlé presque trop enfantin pour quelqu'un de son âge - qui est le même que le tien - et de son ... charisme. tu l'imaginais beaucoup plus sérieux, presque trop, quoique les quelques mots que tu avais déjà pu échanger avec lui auraient du te mettre sur cette piste la. celle du grand enfant. ça en devient presque mignon et adorable. vient ensuite la question obligatoire, la question que tout le monde te poses, qui brûle les lèvres de quiconque te remarque torse nu, ne pouvant rater la cicatrice qui barre le haut de ton torse. la peau encore boursouflée malgré les années, encore douloureuse dans l'esprit, avec cette horrible sensation de ne plus avoir le contrôle de son propre corps. tu retiens un soupir, tu restes silencieux quelques secondes, avant de parler, de raconter, presque sans émotions. tu as déjà prononcé ces mots tant de fois, que tu en es devenu totalement froid. ça ne représente rien pour toi, juste ta vie, ta misérable petite vie qui persiste malgré les embûches et les épreuves. tu retiens un soupir, tes doigts glissant par réflexes la ou ce trouve la marque indélébiles sur ta peau diaphane. ah p’tain, ça craint. tu hausses les épaules. c'est pas rose la vie, ça se saurait sinon. tu retiens ton soupir, tes doigts passant sur ton visage et dans tes cheveux que tu écartes de ton front. tu restes silencieux, écoutant les bruits au-dehors de l'appartement, savourant cette pause bien méritée. mais c’est cool que tu sois pas mort, parce que la mort ça craint encore plus. un petit rire t'échappe malgré toi. c'est pas con. pas con du tout. et c'est sans doute une des premières fois depuis longtemps que tu ne distingues ni pitié, ni compassion, ni tout autre sentiment bidon dans la voix de ton interlocuteur. tu réceptionnes maladroitement la bouteille lancée par le brun et bois une gorgée avant de la poser à côté du lit et de te rallonger à ton tour, tourné vers sinbad. j’espère que tu vas vite trouver. mais, au moins, tu peux dire fuck au monde. trouver, trouver, c'est un grand mot. c'est rare les morts ou il y a un potentiel don d'organe - et encore plus quand c'est le cœur. j'ai déjà eu de la chance d'être greffé une première fois. je devrais m'estimer heureux. tu souffles simplement, et sans doute que tu te sers de tout ça pour être comme tu es. imprudent, jeune, totalement irresponsable suivant les nuits. un grimace vient tordre tes lèvres durant quelques secondes. puis grimace pas comme ça, ça amochit ton joli visage. tu ris doucement, laissant un sourire s'esquisser sur le coin de tes lèvres. si par 'joli' tu entends 'pâle, amincît et cerné' alors je peux sans doute prendre ça comme un compliment. tu souffles. un peu d'auto dérision n'a jamais fait de mal à personne. quoique, y'a des photos de moi pires qu'en ce moment. tu ajoutes en t'allongeant totalement et en croisant tes bras derrière ta tête alors que ton regard fixe le plafond en silence, observant le blanc qui semble jaunit, sans doute par la fumée de la cigarette. t'en sais trop rien.
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