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(flashback - cômi) in the end

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MessageSujet: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyDim 24 Sep - 15:01

dix-sept décembre 2016 / t'es affalé là côme depuis bien des heures, t'as même eu la flemme d'envoyer un message à mehdi pour l'inviter à une partie de Fifa. non, t'es là seul dans ton studio ridicule à jouer à la console comme un agoraphobe. l'envie de sortir ne se pointe pas, tu es dans l'attente de nouvelles de sami. tu ne la pas vu depuis deux jours, et même si quelques rares messages Facebook se sont enchainés, t'as pas réussi à aligner plus de trois phrases, prétextant une soirée arrosée. t'as fais semblant depuis, tu n'as rien avoué et tu te demandes où elle est, ce qu'elle fait, comme tout le temps, comme tous les jours. ça te ronge, y'a que cette putain de télévision qui te fait penser à autre chose et encore, tout revient à elle finalement, une simple pensée et une anecdote qui vient avec. avant-hier côme t'as grave déconné. avec le recul ouais c'est ce que tu te dis, même si au fond ça t'a fait du bien, et puis t'es sûr qu'il ne recommencera pas au moins. tu lui en veux aussi à sami, mais tu ne lui as toujours pas dis non, t'as pas parlé du coquard que tu as encadré dans le visage de son amant, le gars a eut du mal à se relever et t'es partit en lui crachant de ne plus l'approcher. oui, t'es persuadé qu'elle l'a fait, que le seul cadeau qu'elle t'as fait pour vos un an, c'est de coucher avec un autre, une putain d'enflure que tu ne connaissais que de nom, mais tu le savais proche de ta copine. ton portable est en mille morceaux, y'a encore des bouts d'écran sur ton parquet, tes accès de violence ont eu raison des murs de ton appartement. tu te demandes surtout ce que tu vas bien pouvoir lui dire, comment tu vas réagir face à tes actes car elle va bien finir par le savoir. pour le moment, tu tentes de chasser l'évènement, espérant ne pas voir les flics débarquer dans les jours à venir.
@sami desrosiers


Dernière édition par Côme Sevaux le Lun 25 Sep - 10:22, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyDim 24 Sep - 17:19

fureur sourde qui lui encombre la trachée, déverse ses flots ardents dans ses entrailles un peu plus à chaque bouffée d’air. ça la carbonise, la consume progressivement dès que les contours dessinés de son visage embrument son esprit. côme, la source de chaque douleur qui lui étreint le palpitant. c’est la passion trop furieuse, l’attachement trop nocif qui lui déchire la raison chaque jour. à chaque fois la même rengaine qui résonne entre les parois de son crâne, l’envie de partir mais l’besoin viscéral de rester. c’est le paradoxe ignoble qui les lie tous les deux, comme une chaîne qui lui dévore les chevilles. elle sait qu’elle devrait laisser cette flamme ardente s’amenuiser pour finalement s’éteindre, l’enrayer définitivement de sa vie mais c’est bien trop compliqué.
parce qu’il fait partie entière de son quotidien, peut-être même autant que le papier peint qui tapisse ses murs, peut-être juste un peu moins que son propre reflet qui se dessine dans son miroir. côme c’est devenu comme le songe de ses journées, encore plus effrayant que ceux qui rythment les nuits parce qu’il atrocement réel. et foutrement addictif, c’est comme un trou béant dans sa poitrine, qui lui hurle de ne pas le laisser partir dès qu’ils sont loins. c’est ignoble, et tellement beau en même temps.
mais cette fois il est probablement allé trop loin pour que le simple goût de ses lèvres râpeuses contre les siennes lui fassent oublier le goût amer qui lui submerge la langue. y’a plus que la colère noire qui bouillonne à chaque fois que sa voix résonne, et que le souvenir du message revient la heurter.
ton mec c’est un putain d’allumé sami, regarde c’qu’il m’a fait.
et puis la photo de ce visage vaguement reconnaissable, sali par la marque rougêatre des phalanges de côme. l’avocate de sa jalousie trop incontrôlable, ridicule même. alors elle l’avait évité. un jour, deux jours, en attendant que l'emportement s’évapore, soit submergé par le manque de sa présence. mais ça fonctionne plus, ça a même jamais fonctionné.
y’a juste sa respiration erratique qui résonne dans le couloir silencieux, alors qu’elle trouve enfin ce souffle qui la calme suffisamment pour enfin pénétrer dans son appartement. et quand enfin ses pas s’engouffrent dans la pièce bien trop souvent parcourue, et que son regard se dépose sur les murs parsemées de la trace de ses points, y’a sa mâchoire qui s’enserre trop fort.
t’as trouvé personne à frapper cette fois ?  regard appuyé sur les murs, évitant d’se perdre dans la teinte chaude de ses prunelles. elle sait pas pourquoi elle est là, y’a probablement plus rien à faire pour eux. plus rien qui peut les sauver.
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MessageSujet: Re: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyDim 24 Sep - 19:01

Tu te rappelles son visage amoché même si tu n'es pas reste très longtemps. C'était tellement impulsif, ta peau contre son arcade, son œil, sa mâchoire et cette rage qui t'a donné la force de jeter ton bras vers lui, bien trop fort sûrement. Tu imagines parfois que t'aurais pu le tuer si une voiture n'était pas passée à ce moment précis, mais ça tu ne veux pas y penser. Imaginer que quelqu'un d'autre puisse toucher sami, la caresser ou même juste respirer le même air d'un peu trop près, c'est ce qui t'a poussé à passer à l'acte. Parce que tu l'as vu le gars sur le bord de cette route, il rentrait peut-être chez lui, ou allait-il retrouver sami ? L'idée était trop écœurante. Alors la bête en toi a pris le dessus et elle s'est précipitée bien trop vite.
Tu ne te souviens pas que votre relation ai été un jour idyllique. Il y a toujours eu cette guerre entre vous, poussée par ta possessivité maladive. Un psychologue dirait que c'est la faute de tes parents peu présents, que t'as ce besoin de tout contrôler, d'être maître de toutes les situations. Sauf que là côme t'as tout foiré, comme il faut et tu repousses le moment de revoir sami malgré l'irrépressible envie d'la savoir à tes côtés. Vous vous bouffez mutuellement , mais tu es certainement le plus dangereux des deux. La pression n'a pas le temps de retomber, même ton jeu vidéo n'a pas ce pouvoir là et quand tu entends ta porte claquer, tu sens le coup venir. Tu mets sur pause machinalement, pour tourner la tête vers l'entrée -qui fait partie intégrant de ton salon- et tu la vois se pointer vers toi, le regard fuyant vers les traces sur tes murs. Le présage n'est pas bon, elle attaque sans politesse et toi, t'as du mal à réagir sur le coup alors tu détournes les yeux vers l'écran, puis dans le vide finalement.
- en attendant le prochain connard que tu baiseras. n'en sois pas fière côme, t'as rien d'un caïd, t'es juste trop impulsif. T'es dédaigneux c'est moche à voir, mais ton orgueil est touché, trop profondément, t'as l'impression d'avoir été dupé depuis le départ, même si c'est sûrement faux.
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MessageSujet: Re: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyDim 24 Sep - 20:32

elle a envie de rester calme sami. de ne pas se laisser emporter par la violence qui menace de la submerger. mais chaque seconde de plus qui s'écoule à respirer l'air toxique de son appartement fait un peu plus palpiter les veines sous sa tempe, ponctionnées par un coeur qui s'emballe déjà trop. elle entend déjà les rugissement de l'ouragan qui risque de s'abattre sur eux, pour tout ravager sur son passage. le silence est lourd, pesant. le calme avant la tempête.
mais elle est habituée à leurs échanges verbaux assassins, de ceux qui laissent les poumons brûlants après et le souffle court. et lui aussi, d'ailleurs. c'est la bande son de leur relation bien trop dysfonctionnelle pour être enviée. comme un corps au coeur essoufflé, un oiseau aux ailes calcinées, qui lutte encore contre le vent cinglant. il sait qu'il va s'écraser, mais il épuise encore toutes ses forces dans une bataille perdue d'avance. ils s'usent l'un et l'autre. s'utilisent, se jettent et se reprennent sans cesse.
la danse la fatigue, sami. alors quand elle retrouve finalement les prunelles tant observées de côme, c'est un semblant de calme impérial qui lui creuse le visage.
le seul connard que je baise c'est toi. chaque mot est aiguisé, pour le blesser un peu plus à chaque son qui perce ses lèvre et troue le silence qui les enlise. mais ses mots lui lui lassent un goût âpre dans la bouche, d'insatisfaction. ils sonnent comme un faux rassurement, comme si elle cherchait subitement à apaiser la jalousie qui le ronge.
les autres sont gentils, eux. ignoble mensonge qui vient résonner dans la pièce. parce que y'a que lui qui embrase son épiderme, que ses mains qui épousent son corps et ses lèvres qui lui arrache ses soupirs.
son regard est toujours accroché au sien, cherchant à déchiffrer l'énigme qu'il est. à y déceler les mots qu'il n'ose pas prononcer, les excuses ou les regrets qu'il aurait trop honte d'assumer. mais y'a qu'un vide béant, mis à part la haine qui dégouline de ses pupilles. il est probablement au bord de l'implosion, peut-être même autant qu'elle. ses ongles s'enfoncent dans la paume de ces mains, cherchant à canaliser l'emportement par la douleur qui se diffuse dans ces membres. sans succès.
elle peut qu'attendre sa réaction, s'amuser à deviner quels mots il lui crachera suite à la sublime provocation qu'elle lui assène. y'a comme un goût d'achèvement qui se prononce un peu plus à chaque phrase, à chaque inspiration. comme l'impression que c'est la dernière fois qu'elle poussera cette porte, qu'elle aura l'occasion d'effleurer sa peau. alors elle l'observe, mutine, pour tenter de se souvenir au mieux de chaque détail de son visage, de chaque froncement de sourcils et du timbre particulier de sa voix.
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MessageSujet: Re: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyDim 24 Sep - 21:57

Elle a ce regard nouveau qui transperce ton âme, l'impression d'un vide énorme entre vous deux qui s'étend de plus en plus. Sami, tu l'as aimé dès les premiers regards, parce qu'elle est belle, parce que t'as tout de suite vu qu'elle n'était pas n'importe qui, tu savais qu'elle aurait de l'importance dans ta vie. Mais la vie cette pute va faire ce dont elle a envie, tu sens le coup venir, ta mâchoire se crispe a chaque mot prononcé, surtout toi, connard et baise. Comme tout le monde, ton cerveau sélectionne les verbes pour mieux les remettre en place. Que Sami te traite de connard c'est une chose, mais qu'elle diminue leurs ébats a de la simple -baise- ça te fois littéralement en l'air.
Ton regard croise à nouveau ses yeux noirs, c'est toujours tes pulsions qui dictent tes actes dans ce genre d'instant et la suite tu l'as regrette déjà. Tes jambes t'ont soulevé du canapé, lorsque tu l'entends te narguer et l'organe qui palpite à l'intérieur de ta cage thoracique manque de s'échapper, l'impulsif. Tu te retrouves planté devant elle avec l'envie de l'enchaîner à ton appartement pour qu'elle n'en sorte plus jamais. C'est mal, c'est terrible d'en arriver à cela, mais le reste de la conversation risque de prendre une nouveau tournant, plus que déterminant pour leur vie commune.
- t'as raison, j'passe vraiment pour un connard parce que ma meuf me trompe et que tout le monde le sait sauf moi. C'est même sûrement un gars avec plus de sentiments qui t'fais l'amour mieux que Dieu le ferait lui-même. les mots s'enchaînent sans vraiment de sens, sa réplique ne fait qu'accentuer le dégoût de l'image de l'adultère. Vous n'êtes pas mariés, vous n'habitez même pas ensemble, mais tu t'es bien trop impliqué et voilà le résultat. Les âmes se heurtent, se blessent sous les mots trop durs à entendre. Tu joues trop bien à son jeu et même si le ton ne se hausse pas pour le moment, rien n'est plus tranchant de les maux qui les rongent depuis toujours. Les mêmes engueulades, les mêmes désaccords qui les lient auront raison de leur liaison, mais peut-être pas de leurs sentiments.
- j'peux pas déverser ma haine sur toi, alors je l'ai fait sur lui.
Il n'y a que la trahison qui t'envahit à cette instant, elle t'anime au plus profond de ton être, elle régit toutes tes pensées. Trois jours auparavant tu l'aurais embrassé de toutes tes forces, tes mains se seraient promenées sur ce corps qui t'appartient, celui que tu connais jusqu'au bout des doigts. Vos épidermes qui frissonnent à l'unisson, vos minutes d'espoirs complices avant les tempêtes qui s'enchaînent, une vie de passion vouée au dramatique.


Dernière édition par Côme Sevaux le Dim 24 Sep - 23:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyDim 24 Sep - 23:01

elle a beau se repasser chacun de leurs instants passés ensembles, même les plus tumultueux, celui-ci a un écho bien plus particulier. bien plus sombre, y’a comme ce voile d’illusion qui se déchire à mesure que les mots menancent de s’échapper de ses lèvres. de ceux qu’elle ne pourra pas ravaler après, pas non faire oublier d’un simple pardon qui sonnerait faux. les mots qui dessineraient une cicatrice le long de son coeur, et qu’elle ne pourrait plus effacer du bout de ses lèvres. plus de retour en arrière. la cassure entre eux. y’aurait plus de eux, simplement qu’un lui et un elle, perdus dans le regret de ne pas s’être aimés correctement.
mais elle sait pas faire, elle. on lui a pas appris comment dessiner les sourires, ni comment rendre heureux sans déchirer l’autre. elle sait que prendre, aimer pendant une poignée d’instants fébriles, et puis abandonner sans jamais donner de nouvelles. avec lui ça avait été différent, mais à la fois tellement pareil. ça avait été la même chose, une boucle infinie de recommencement et d’erreurs qui s’entassaient entre eux, creusant un peu plus chaque jour le fossé qui les séparaient.
comme une lutte infernale, entre l’envie irrépressible de tout pardonner et de tout oublier, et le besoin ignoble d’arrêter cette danse malsaine qui les entraînait tous les deux. mais elle sait, alors que y’a de nouveau ses mots qui résonnent dans sa tête, et son corps qui se rapproche un peu plus du sien. elle sait qu’ils sont finalement arrivés au bord du gouffre, et que c’est elle qui d’un bout de doigt va les y faire plonger.
et y’a ce semblant de rire qui sort tout seul de sa gorge, avec un écoeurement que ses mots lui ont insufflés. il est atrocement ironique, et c’est probablement hilarant en sachant qu’il est le seul fautif cette fois. peut-être même qu’il l’a toujours été, c’est ce qu’elle préfère penser en tout cas.
t’es vraiment qu’un con. probablement la réponse la plus honnête qui peut se former dans son esprit déjà trop embrumé par les vapeurs de la colère. ils sont ridicules, tous les deux, cherchant à se déchirer l’un et l’autre sans savoir pourquoi. parce que c’est plus simple, probablement. parce que dans le fond ils savent que y’a pas d’autre solution, pas d’échappatoire ni de situation dans laquelle ils pourraient s’aimer sans fioritures, sans faux semblants et sans cette jalousie noire qui les consume à grande flammes.
ça t’arrangerais que j’te trompe hein? comme ça, ça serait tout de ma putain de faute. ça marche pas comme ça côme. le calme laisse place à la tempête, alors qu’elle commence à se laisser envahir par ces passions destructrices qui s’éveillent en elle. et brusquement, sur un regard un peu trop appuyé, une pensée un peu trop amère, y’a sa main qui vient s’écraser contre sa joue. le claquement tonne et s’abat sur elle comme une satisfaction intense, presque aussitôt effacée par la vision de son visage qui commence déjà à se teinter d’un ocre suite à la gifle.
tu pensais vraiment pas que j’allais le découvrir? et sa main qui revient se déposer contre sa hanche, alors qu’elle recule légèrement, redoutant légèrement la réaction de côme. avec une certaine crainte, mais aussi une curiosité malsaine. elle veut le pousser dans ses retranchements, voir jusqu’où il ira cette fois. cette dernière fois.
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MessageSujet: Re: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyLun 25 Sep - 9:54

c'est le grand vide dans ton esprit, il n'y a que ce souvenir d'un mec à terre, qui repasse en boucle. moment qui se mêle aux yeux torturés de sami, à ses paroles acérées qui ne laissent pas de place au doute, elle ne voit plus rien de bon en toi. à cet instant, tu ne trouves pas la force de faire tourner l'histoire en ta faveur, tu t'enfonces encore plus dans ton orgueil mal placé et soudain tes pensées qui balbutient. ce n'est pas la première fois que tu l'entends te traiter de con, de connard, seulement cette fois tout autour d'eux devient amer. tu la vois s'éloigner sans rien faire, malgré la proximité que tu viens d'instaurer en t'approchant. son souffle plombe ton cou, ton torse pour enfin s'évaporer loin de toi, comme un dernier soupire, un moment à graver avant qu'elle ne disparaisse dans la fumée.
c'est toi le toxique dans votre relation, mais ça tu as encore du mal à le reconnaitre, mais elle sait tout sami, elle te connait trop pour que tu lui caches la vérité. les mots s'élèvent, tranchant et tremblant à la fois et toi, tu restes planter là, tirailler entre l'envie de continuer à lui faire du mal -pour ce qu'elle t'as fais- et l'envie de l'embrasser encore une fois.
- tu crois vraiment que c'est un kiffe de me faire tromper ? le pire c'est que tu ne le nie pas.
le dialogue est sourd, deux automates répétant les mêmes gestes, le même spectacle douloureux. plus rien de bouge autour d'eux, c'est même plutôt sombre et la lumière décline à mesure que le temps passe, comme leur couple. tu restes sur la même ligne de conduite, possédé par le démon qui remonte peu à peu, mais qui refuse de sortir réellement en la regardant. plus rien n'a d'importance, tu ne saurais même pas avouer ce que tu désires pour la suite, tu n'en as aucune idée.
l'instant d'après, tu sens sa main chauffer ta joue d'un contact fort et résonnant. tes yeux clignent, mais le choc te cloue sur place, pantin immobile incapable de prédire un tel affront. elle recule, mais ce sont tes doigts qui ripostent, agrippent la mâchoire de la jeune femme -tentant d'assoupir ta force le plus possible- tu t'approches à nouveau, avant de rétorquer:
- vu la gueule qu'il a, je savais que tu le découvrirais bien assez tôt.
tu relâches ton emprise au fur et à mesure que les mots sortent, tu vas très certainement regretter ce geste, il sera être interprété de plusieurs manières, mais ne pas réagir n'est pas dans ta nature et ça causera ta perte un jour. malheureusement.
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MessageSujet: Re: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyLun 25 Sep - 12:40

ça la démange, cette envie de le déchirer. de le détruire petit à petit de ses mots, de ses mains, et de l’abandonner dès que tout sera terminé. elle veut l’entraîner dans sa chute, avec toujours ce même égoïsme poignant qui l’accompagne. elle veut rendre sa propre douleur la sienne, pour qu’elle n’ait pas à en subir les frais. parce que la vérité, c’est qu’ici, alors que y’a son souffle si propre qu’elle en a la chaleur qui lui étreint les lèvres, il lui a jamais semblé aussi loin. à quelques centimètres d’elle, comme submergée dans l’océan de ses pupilles, elle le reconnaît même plus réellement. c’est étrange, comme sensation. affolant, même.
elle a jamais autant eu peur de le perdre, alors qu’elle s’apprête à tout détruire. à achever toutes les souffrances, et à brûler chaque résidu de bonheur qui les submergeaient encore un peu. mais juste avant, alors qu’elle s’était juré de régler les choses rapidement sans bavures et son éclats de rage ni de haussement de voix, elle a cette envie irrépressible d’le réduire à néant. de lui retourner les entrailles comme lui a si bien put le faire, de lui laisser ce voïd dans la poitrine qui suffoque à l’idée de ne plus jamais la retrouver.
et il s’entête encore une fois, avec ce subterfuge de tromperie qui n’a jamais existée, cherchant probablement à lui attribuer tous les maux de leur relation qui se déchire. et égoïstement, elle a envie de le laisser y croire. de ne pas démentir pour que ça l'ronge et que l'idée que d'autres mains l'aient effleurée le rende fou. il cherche à l’accuser, à trouver une raison à cette distance qui s’était glissée entre eux pour qu’ils ne deviennent plus que deux carapaces gelées, incapables de se réparer l’une et l’autre. encore une accusation qui fait épaissir la rage qui lui encombre les veines, fait palpiter un peu plus ses paumes. parce qu’il se rend pas compte côme, que la seule trompée ici c’est elle. pas lui. trompée d’avoir put croire bêtement qu’il serait différent, qu’à eux deux ils réussiraient à construire quelque chose d’un minimum beau. et non pas ce semblant ignoble de relation qui peine à respirer.
mais y’a un changement dans l’air, alors que y’a encore l’écho de sa main claquant contre sa joue qui résonne dans les limbes de son esprit. et qu’enfin elle sent la bête rugir au creux de ses entrailles, et que ses mains viennent lui agripper un peu trop fermement le visage. elle a réussit.
tu vas faire quoi au juste, me taper aussi? et au lieu de se dérober à son emprise, elle s’approche encore plus de lui, jusqu’à ce que les corps se touchent et que les lèvres s’effleurent presque. c’est presque comme un murmure qui s’extirpe de sa bouche, pour lui insuffler directement. et elle continue de s’avancer, le faisant reculer progressivement jusqu’à ce qu’il se retrouve contre le canapé. d’une pression d’épaule contre la sienne elle le fait basculer en arrière.
ne me touche plus jamais côme. plus jamais. et c’est l’début de la fin, elle en a déjà le coeur un peu trop enserré et les mots qui se coincent dans la trachée. y’a même une pointe de nostalgie qui vient se mélanger à la rancoeur furibonde qui lui embrume presque la vision.
mais elle peut plus retourner en arrière. plus jamais.
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MessageSujet: Re: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyLun 25 Sep - 14:24

la vie reprendra son court plus tard, après un long moment de latence ou les rancœurs s'animeront parfois, ou les souvenirs s'imposeront dans chaque geste. la colère a prit le pas sur l'amour, parce que oui tu l'aimes cette femme, tu la désiré du plus profond de ton âme, mais vous vous êtes heurtés à un mur, ensemble, à l'unisson encore une fois. un mur en béton armé, les amours détruits. c'est la fin, tu la sentis venir, même si tu ne veux pas y croire encore. les sensations sont différentes, ton corps tout entier se tasse, les membres lâchent, l'attention n'est portée que sur ses paroles, sur ses gestes dérobés.
ton emprise n'est pas arrêtée, mais elle avance l'effrontée et tu te laisses faire car tu es incapable d'en faire plus. malgré ses dires, il t'est bien impossible de l'égratigner d'une quelconque manière. t'en viens même à te demander si elle ne t'a jamais aimé, tout ce qui émane d'elle soir n'a rien avoir avec la femme que tu as côtoyé. tu pensais la détruire, mais c'est toi qui prend tout, tu exploses veine par veine, nerf par nerf, tu imploses. ses pas t'entrainent en arrière, jusqu'à te retrouver de nouveau sur le canapé, basculé. maintenant c'est le mot jamais qui résonne dans tous les hémisphères de ta boite crânienne, quel sens cette phrase va-t-elle prendre ? première fois que tu te demandes vraiment ce qu'il va bien pouvoir se passer pour la suite. ton regard noir se perd dans l'aplomb de ses mots, tu deviens spectateur en la regardant, menton vers le haut.
ton cœur se serre alors, les mots ne sortent plus alors que tu te redresses une dernière fois. il n'y a plus rien pour te rattraper, aucun baiser pour la faire oublier, zéro blagues pour changer de sujet. un point final que tu ne veux pas digérer, sauf que tu tentes encore :
- c'est bon bébé, déconne pas. tu sais au fond de toi que ça ne va rien donner, qu'la porte elle va claquer derrière elle et que tu ne la reverras probablement plus. et si finalement c'était pas une si mauvaise idée, si vos chemins devaient enfin se séparer...

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MessageSujet: Re: (flashback - cômi) in the end (flashback - cômi) in the end EmptyMar 26 Sep - 13:03

dès que ses mots s’extirpent de ses lèvres, y’a sa respiration qui se bloque. coincée quelque part entre sa trachée et la réalisation que la personne qu’elle observe n'est plus la même. n’est plus sienne. qu’en une simple poignée de mot, elle a fait voler en éclat un an de souvenirs. et elle hésite presque, parce que le son de sa propre voix donne brusquement une dimension bien trop réelle à la chose. jusqu’à ce qu’elle laisse sa rage suinter de sa langue et venir lui arracher tout espoir de réconciliation, y’avait toujours la possibilité de recoller les morceaux que leurs erreurs avaient petit à petit brisés. y’avait toujours cette arrière pensée qui lui murmurait que c’était provisoire, à qu’à coup de sourires et de baisers qui en coupent la respiration, elle oublierait.
c’était qu’une simple hypothèse, peut-être même un désir futile. mais ça faisait plusieurs jours que la simple pensée de côme lui retournait l’estomac et lui imprimait toutes ces douleurs infimes sous les côtes. parce qu’elle l’avait comme tatoué sur l’coeur côme, il était là, à chaque respiration, à chaque battement et encore plus à chaque douleur. dans un sourire un peu similaire qu’elle croisait dans la rue, dans un banc sur lesquels ils avaient tous les deux laissé le temps s’écouler sans tenter d’le rattraper, dans les silences qui avaient laissés leurs coeurs trop gros se parler.
mais maintenant c’est plus qu’une amertume qui éclate sous la langue, plus que la rancoeur épaisse et le regret d’avoir comme brûlé un an pour ne finir que plus brisée à la fin. à ce moment précis, alors qu’il se relève une seconde fois pour lui faire face, c’est un tumulte d’émotions toutes trop contradictoires qui se déchaînent en elle. toujours cette colère qui lui tapisse les paroies de l’esprit, cette mélancolie qui lui fait trembloter la lèvre, et cette affection un peu trop bouffante pour lui qui fait vrombir ses tympans. comme un capharnaüm qui l'étourdit et la rend encore plus hésitante.  
elle sait pas, elle sait plus et c’est un doute encore plus prenant qui s’empare d’elle quand il parle. comme une dernière supplication, sans réelle conviction parce que même lui a compris que c’était inutile. que ça servait plus à rien d’lutter et de se fatiguer à les réparer.
j’suis désolée, j’en peux plus. les mots sortent tout seuls, bien trop clairs et posés. c’est foudroyant de vérité, tandis que son regard épuisé s’accroche au sien, trouvant toujours inlassablement le chemin vers ses yeux. puis y’a sa main qui vient s’accrocher à sa nuque, avec une douceur qui paradoxale à ses mots précédemment crachés avec rage. elle est comme apaisée, et y’a cette envie brûlante de l’effleurer une toute dernière fois, avant que ça n’ait plus de sens. instinctivement, elle sent son souffle se rapprocher du sien, s’échouer contre ses lèvres doucement jusqu’à ce que sa bouche se dépose contre la sienne. et elles ont un goût d’adieu, peut-être d’au-revoir, peut-être de regret. ça dure peut-être une seconde, voire deux, mais elle a comme cette impression que le temps s’est arrêté, juste là entre leurs lèvres. puis finalement elle se décolle.
c’est fini.
et sans rien dire de plus, ni recroiser son regard, elle se tourne et quand finalement y’a la porte de l’appartement qui claque dans son dos, elle relâche le souffle qu’elle avait gardé.

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