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mirage éphémère (medhi)

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MessageSujet: mirage éphémère (medhi) mirage éphémère (medhi) EmptyLun 25 Sep - 13:27


    jambes nues sur ton vélo. le vent qui fait remonter indécemment ta robe légère sur le haut de tes cuisses. t’es peu couverte, lou. pas assez surtout. ce matin t’as attrapé une robe d’été dans ton placard sans penser que c’était plus vraiment le temps idéal pour les petites bretelles et les dos nus. personne à la maison pour te faire une remarque alors t’es sortie comme ça. sans vraiment réfléchir. tant pis. tu tomberas malade mais tu continueras de vivre. c’est pas un petit rhume qui te fait peur. Les écouteurs dans les oreilles, tu chantonnes. mal. t’as pas une belle voix. côme te l’a toujours dit mais tu t’en fous. que ceux qui ne sont pas contents aillent cordialement se faire foutre. klaxon de voiture à ta gauche, tes mains qui glissent sur ton guidon pour te remettre bien sur le côté droit. t’es pas toute seule sur la route, lou. tu l’oublies parfois. t’arrives à destination. un fin sourire sur ton visage. c’est pas une bonne idée. non, probablement pas. pourtant tu es décidée depuis hier. tu reculeras pas. tu descends de ton vélo. tu viens attraper tes clés puis tu en enfonces une dans ton pneu avant. pneu crevé. t’es satisfaite. ça suffira. une main ferme sur ton guidon. t’avances vers le garage. l’odeur de cambouis qui envahie tes poumons dans la seconde. tes baskets qui ripent sur le sol. c’est la fin de la journée. dans moins d’un quart d’heure ce sera fermé. t’as fait exprès. tu voulais pas lui donner l’opportunité de te laisser pourrir à la porte sous prétexte qu’il a des clients. tu franchis la porte. garage ouvert sur l’extérieur. tes yeux qui cherchent sa tignasse brune. bordel tu veux pas tomber sur un de ses collègues. t’espères qu’il bosse. il faut qu’il soit là. tu veux le voir. bruits métalliques. les outils qui sont maniés. tu laisses ton vélo contre le mur. et tu t’avances. il est dos à toi. et tu sais qu’il ne s’attend pas à te voir. pas toi, pas ici. « j’ai besoin d’un beau mécano. » tu dis doucement. sans vraiment lui laisser le choix de dire non. tu souris d’avance à la connerie que tu vas sortir. « mais j’ai pas de caisse. juste un vélo avec un pneu crevé. » tu hausses les épaules. comme ci tu t'excusais de te balader en vélo. puis d’un coup tu te dis qu’il peut peut-être te mettre à la porte. il peut te balancer qu’il s’occupe que des engins à moteur. c’est possible non ? alors tu bouges pas. tu ne te rapproches pas. (même si t’en crèves d’envie). tes yeux qui brillent de malice. un fin sourire sur les lèvres. tes doigts qui jouent avec le bout de ta robe. il est beaucoup trop sexy pour ton propre bien…
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MessageSujet: Re: mirage éphémère (medhi) mirage éphémère (medhi) EmptyLun 25 Sep - 16:37


ça fait déjà quelques mois que tu passes quasiment toutes tes journées ici. dans ce garage pas très loin de chez toi. t’aimes bien ce que tu fais au fond, mais tu sais que tu ne resteras pas ici toute ta vie. t’as besoin de bouger toi. t’as besoin de changement. constamment. c’est comme si la stabilité te faisait peur. ce que tu veux toi, c’est découvrir pleins de choses. tout le temps. il te dit tout le temps qu’avoir un travail c’est rare ton pater, que quand t’en as un faut le garder. et tu le crois vraiment. mais tu ne veux pas faire comme lui, avoir la même routine chaque jour. aller au même endroit, faire le même boulot, voir les mêmes personnes, tu te connais, tu trouverai cela lassant. alors tant que ça va tu restes et puis tu verras bien demain. t’es entrain de bosser sur un clio 4 depuis ce matin. un problème d’embrayage. tu te souviens avoir voulu cette voiture, mais c’était bien trop cher pour toi. de toute façon, tu répares des voitures que tu n’as pas les moyens de t’offrir. t’es à la fin de ta journée, dans treize minutes tu finis. et tu as hâte. t’aimes bien ce que tu fais, mais ce que t’aime par dessus tout, c’est quand c’est la fin de la journée, que tu retrouves tes potes ou que tu rentres chez toi, et que t’allumes fifa. ça c’est la vie. mais faut gagner des thunes pour vivre, alors tu te forces. et tu souris toute la journée, comme si t’étais content d’être là. puis elle te sort de tes pensées cette voix, celle que tu reconnais directement. lou. celle que tu évites depuis un moment déjà et tu te demandes bien ce qu’elle fait là. tu sais bien qu’elle n’a pas de voiture et puis même si, il y a des milliers de garages sur bordeaux où elle aurait pu aller. et elle se pointe devant toi. c’est certainement fait exprès ou peut-être pas. à te dire que son vélo a un pneu crevé. « t’es venue jusqu’ici pour un vélo crevé ? tu sais on répare les voitures ici ». pas que certes. mais des engins avec un moteur oui. tu sais que vous avez ce qu'il faut pour réparer un vélo. mais ce n'est pas vraiment le lieu. tu te retournes vers elle. ton regard se promène rapidement sur la demoiselle, une légère robe d'été comme si le temps le permettait, mais lou, elle n'en fait qu'à sa tête. tout le temps. et toi tu ne peux t'empêcher de penser qu'elle est carrément mignonne dans cette tenue et tu regrettes aussitôt de l'avoir pensé. comme tu regrettes la nuit passée avec elle. d'ordinaire, ça ne t'aurais pas gêné. parce qu'elle est jolie lou, en plus d'être une fille intéressante. mais c'est pas n'importe qui non plus la demoiselle. et ce que vous avez fait, n'aurait jamais dû arriver. et tu te demandes encore comment t'as pu en arriver là. « j'peux quand même regarder si tu veux ». tu ne peux pas prétexter un boulot urgent à faire ou des clients à aller voir à cette heure-ci. tu te diriges vers son vélo, avant même qu'elle ne réponde. tu ne la regardes pas davantage, tu ne la salue pas part une bise comme tu l'as déjà fait à de nombreuses reprises. t'es distant, mais tu sais que tu n'as pas le choix et elle tu penses qu'elle le sait aussi.
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MessageSujet: Re: mirage éphémère (medhi) mirage éphémère (medhi) EmptyMar 26 Sep - 12:08

    princesse perdue au milieu des caisses outils. sourire ravageur, pommettes rosées. tu fais tâche dans cet univers. tu n’y as pas ta place, lou. tu n’as rien à faire là. t’as même pas de voiture. ça fait con. une nana en petite robe qui débarque dans un garage en fin de journée à vélo. pour un pneu crevé. un pneu que tu as crevé. mais ça, pas besoin de le crier haut et fort. medhi n’apprécierait pas de savoir que tu l’as fait volontairement. tant pis. il te fallait une excuse pour le voir. ce grand con passe sa vie à t’éviter. alors tu devais forcer le destin. lui imposer ta présence et espérer qu’il daigne te regarder dans les yeux. ça te fait mal de te dire qu’il est maintenant incapable de le faire. alors que pourtant vous avez partagé beaucoup plus qu’un simple regard il y a deux ans. il se retourne pas tout de suite. sa voix grave qui fait frissonner l’ensemble de ton corps. un souvenir idyllique. réaction incontrôlable. sois plus forte que ça, lou. tu peux faire mieux. « t’es venue jusqu’ici pour un vélo crevé ? tu sais on répare les voitures ici » tu lèves les yeux au ciel. mais ça il ne le voit pas. il t’agace. a te faire passer pour une conne. bien sûr que tu le sais que t’es dans un garage. « merci pour l’info medhi. j’sais très bien que tu fous tes mains dans des capots de voitures et pas sur des chaines de vélo… mais j’sais aussi que c’est le seul endroit où tu pourras pas m’éviter. » un peu trop franche. un peu trop honnête, peut-être. dommage pour lui. t’as pas envie de tourner autour du pot. vous savez tous les deux pourquoi t’es là. enfin t’espères qu’il a compris ce que tu cherches. puis enfin tu vois son visage. enfin il se retourne. tes poumons qui s’ouvrent de nouveau. tes yeux qui essayent de comprendre dans quel état d’esprit il est là. s’il est en colère, blasé ou s’il s’en fout. il pourrait. peut-être qu’il s’est lassé de toi. t’étais le trophée à avoir. la petite sœur du meilleur pote. et maintenant c’est fini. il l’a eu sa nuit avec toi. alors peut-être que tu vaux plus rien à ses yeux. t’es juste le boulet qui continue de s’accrocher à lui alors qu’il essaye tant bien que mal de t’abandonner sur le coin de la route. ses yeux qui partent sur ton vélo, ils quittent ta robe, ton corps, toi. et t’es immédiatement en manque d’attention. de sa part. ce besoin d’être le centre son attention qui t’anime. il passe devant toi, sans un mot, sans un geste. et bordel ça fait mal. ce froid, cette distance qu’il place entre vous. t’avales la boule d’angoisse qui s’est formée dans ta gorge. difficilement et à contre-cœur. « tu comptes plus jamais me parler ? non parce-qu’ autant me le dire maintenant medhi. au moins je serai fixée. » tu lui balances sèchement. les bras croisés sur la poitrine, t’essayes de faire bonne figure. tu dois éviter de partir en vrille. sois mature, lou. fais pas de conneries. « t’as eu ce que tu voulais et maintenant j’suis plus rien ? tu me regardes à peine ! j’te dégoûte ? » drama queen is back. tu veux le faire réagir. tu veux comprendre. et t’as besoin qu’il parle. alors t’hésites pas avec tes mots. tu les balances comme ils viennent. rapidement et durement. « c’est un si mauvais souvenir pour toi ? j’étais pas assez bien pour recommencer ? » tu veux juste comprendre ce que t’as fait de mal.
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MessageSujet: Re: mirage éphémère (medhi) mirage éphémère (medhi) EmptyMar 26 Sep - 15:37

c’est toi qui fermes le garage aujourd’hui. il n’y a qu’elle et toi et personne pour vous déranger, pour te sortir de là. alors ouais, tu ne peux pas l’éviter. c’est bien vrai. et tu sais très bien pourquoi elle est là, plantée en face de toi. pas pour son putain de vélo non. et tu te doutais qu’elle finirait par venir te voir et toi, Dieu seul sait comment tu l’as repoussé ce jour, aussi longtemps que tu as pu. mais visiblement elle a décidé que s’en été trop. qu’il fallait vraiment qu’elle te voit. tu ne lui réponds pas vraiment, tu t’avances vers son vélo, simplement. tu comptes plus jamais me parler ? non parce-qu’autant me le dire maintenant medhi. Au moins je serais fixée. tu te retournes vers elle, la regarde légèrement avant de retourner dans ton attention vers son vélo. même si au fond, tu n’arrives pas trop à te concentrer sur lui. pas quand lou est à côté de toi. et tu le sens que ça la saoule que tu l’évites, que tu l’ignores, que tu ne lui portes pas l’importance qu’elle souhaiterait. « dis pas de bêtises lou, je compte te parler, mais en tant que la sœur de côme, c’est tout ». que t’as le temps de répondre avant qu’elle enchaîne, t’as eu ce que tu voulais et maintenant j’suis plus rien ? tu me regardes à peine ! j’te dégoûte ? bien sur que non elle ne te dégoûte pas, bien au contraire. et elle poursuit toujours avec le même ton, sec, direct, sans même te laisser le temps d’en placer une. c’est un si mauvais souvenir pour toi ? j’étais pas assez bien pour recommencer ? tu l’écoutes s’exprimer. et elle en fait peut-être un peu trop. mais tu comprends pourquoi, tu le sais. tu lèves les yeux aux ciels, légèrement. bordel, pourquoi on t’inflige ça, que tu penses. tu lâches son vélo et te tournes vers elle, tu t'en veux un peu aussi, de lui infliger cela. « bien sur que non lou, c’est pas ça. c’est pas que t’étais pas assez bien. » et merde, peut-être que tu aurais dû lui dire que c’est ça la raison. peut-être qu’elle te laisserait partir. « tu sais très bien pourquoi je t’évites, toi, moi, c’était une erreur ouais. putain mais t’es la petite sœur de côme. tu comprends pas... » tu dis cela, à la fois agacé et énervé. pas vraiment contre elle non. plutôt contre toi, t’as merdé, que t’aurais jamais dû porter un tel regard sur la demoiselle. tout comme tu n’aurais jamais dû poser tes mains sur elle, et encore moins passer à l’acte. « j’aurais jamais dû faire ça », que tu lui lances, sachant très bien que vous étiez deux dans l’histoire. si encore t’étais amoureux, peut-être que ce serait plus facile. peut-être que ça passerait mieux. peut-être. mais là, c’est juste une attirance, une putain d’attirance. un putain de désir. une putain d’envie. puis tu finis par t'approcher d'elle. tu lui attrapes la main. ça faisait longtemps que tu n'avais pas eu un contact avec elle, quel qu’il soit. « c'était pas un mauvais souvenir je t'assure. mais ça ne peut pas se reproduire, parce que t'es la sœur de côme. tu comprends? la petite sœur de côme. tu sais déjà comment il est protecteur envers toi. encore plus quand un mec s'approche de trop près de toi. alors t'imagines s'il apprenait ça ». t'essayes tant bien que mal de lui faire comprendre. qu'elle se rende compte qu'une relation quel qu'elle soit entre vous deux ne peut pas arriver. même si au fond, t'en as quand même envie. tu ne peux pas craquer. pas une seconde fois. pas avec elle.
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MessageSujet: Re: mirage éphémère (medhi) mirage éphémère (medhi) EmptyMar 26 Sep - 17:36

    souvenir ancré. caresses d’un soir, d’une nuit, d’un instant. sa main ferme sur ta taille. ses lèvres s’appropriant ton corps. quelques mots murmurés. ton prénom glissant sur sa langue. une parenthèse. un oubli de tout. tu n’as pas pensé à ton frère ce soir-là. pas une seule seconde. ton attention complètement prise par medhi. toutes ces sensations qui parcouraient l’ensemble de tes membres. medhi, medhi, medhi. juste lui. les jours sont passés, le souvenir est resté. ce goût dans la bouche. son odeur imprimée dans ton esprit. ce sourire figée sur ton visage dès que tu t’aventurais à y repenser, à essayer de te glisser de nouveau sous ses draps. un endroit sûr, secret, intime. il a été à toi. pour une nuit. quelques heures. puis plus rien. il est redevenu le medhi de côme. son meilleur pote. il est repassé de l’autre côté. du côté de ton frère. et ça t’a finalement mis le doute. est-ce qu’il a été du tien ? même pour ces quelques heures ? t’en sais rien. et c’est ça dont t’as peur. qu’il reste là-bas. que cette barrière entre vous te soit infranchissable. qu’elle ait eu le malheur d’être fissurée une fois mais que medhi a fait en sorte qu’elle ne le soit plus. alors t’essayes de le faire réagir. ton ton un peu sec. mais t’en es arrivée au point où tu sais plus quoi faire. tu sais plus comment te comporter avec lui. t’as juste besoin d’être rassurée. tout ce que tu gagnes c’est un regard. léger, furtif, rien de plus. ton vélo semble beaucoup plus passionnant. t’aurais peut-être pas dû venir avec en fait. t’aurais dû te pointer sans rien. juste toi. toi et ta colère. toi et tes mots francs. il n’aurait pas eu le choix. pas de distraction. « dis pas de bêtises lou, je compte te parler, mais en tant que la sœur de côme, c’est tout. » t’entends à peine ce qu’il dit. tu fais pas vraiment attention. tu te laisses emporter. par tes émotions. tu enchaines. tu poses des questions. celle qui te fait le plus peur. celle de savoir si tu es une erreur, si tu n’as pas été assez. assez bien, assez belle, assez sexy, assez intéressante. et quand tu évoques la possibilité de recommencer, il réagit. il lâche ton putain de vélo. ton bout de ferraille qui te faisait de l’ombre. incroyable. t’es tombée bien bas lou. il se tourne vers toi et tu redoutes les mots qui vont sortir de sa bouche. t’as peur d’avoir mal. « bien sur que non lou, c’est pas ça. c’est pas que t’étais pas assez bien. tu sais très bien pourquoi je t’évite, toi, moi, c’était une erreur ouais. putain mais t’es la petite sœur de côme. tu comprends pas… » bim. prends toi ça lou. ça fait mal. ton ventre qui se resserre. tes ongles que tu t’enfonces dans la paume. ecartée par le frangin. replacée dans l’ombre, le fond de scène. côme, premier rôle. et il est énervé medhi. tu l’entends. tu le vois aussi. tu encaisses. le mot erreur qui se répète dans ta tête. t’as l’impression qu’il se glisse dans ta peau. comme ci maintenant c’était le seul mot qui pouvait te qualifier. parce-que tu vaux pas mieux que ça à ses yeux, lou. le regret dans ses mots, dans sa voix. tu te mords la lèvre inférieure. tu n’oses pas répondre. tu sais pas si tu devrais fuir. partir en courant. oublier cette conversation. te contenter de son absence. ou accepter la vérité. accepter qu’il ne te verra jamais comme quelqu’un d’autre que la petite sœur de côme. puis l’impensable. il se rapproche de toi. il t’attrape la main. tu relèves légèrement la tête pour le regarder dans les yeux. tes doigts qui s’entremêlent aux siens. timidement. parce-que tu sais qu’à tout moment, il peut se braquer et reculer. t’as besoin de ce contact. t’as besoin de ne pas le perdre complètement. puis tu souris malgré tes yeux brillants. il a raison. ton frère qui a toujours été beaucoup trop protecteur avec toi. alors tu peux pas t’en empêcher, tu souffles doucement « t’as peur de lui c’est ça ? ». un peu de légèreté dans cette ambiance si pesante. puis tu prends ton courage à deux mains. tu veux pas le laisser gagner. t’as besoin de lui dire ce que tu ressens. « sauf que moi, c’est lou. juste lou. pas la petite sœur de côme. et cette nuit-là j’étais lou. c’est elle que tu as embrassée, c’est elle que tu as déshabillée, c’est avec elle que tu as passée la nuit. » t’es plus calme d’un coup. tes mots d'une douceur délicate. t’as pas envie de te battre avec lui. tu veux juste qu’il comprenne. tu veux pas être la sœur de côme. tu veux pas qu’il te voit comme ça. et tu pensais que la nuit que vous aviez partagé avait changé ça. « et puis il a pas besoin de savoir… on est assez grands pour faire notre vie et prendre des décisions. » t’hésites. tu veux pas l’effrayer. tu te rapproches un peu plus. doucement. vos pieds qui se touchent. tes yeux dans les siens. « on était deux à le vouloir. t’as pas pris la décision seul. je le voulais aussi. probablement plus que toi. » les pommettes légèrement rosées. l’aveu d’une attirance intense. une envie qui date de ton adolescence. ta main qui vient contre sa joue puis dans ses cheveux. « medhi… » son prénom soufflé. une demande claire et précise. « s’il te plait... »
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MessageSujet: Re: mirage éphémère (medhi) mirage éphémère (medhi) EmptyJeu 28 Sep - 15:42

tu as l’impression de l’avoir vexé, peut-être un petit peu blessé avec tes mots. mais t’es comme ça toi, tu ne sais pas toujours comment tourner tes phrases, tu dis ce qu’il te passe par la tête et parfois, c’est pas franchement ce que tu devrais dire, ou que tu voudrais réellement dire. t’as peur de lui c’est ça ?  qu’elle te demande en parlant de côme. tu échappes un léger rire, tout en la regardant. « j’ai pas peur de côme ». que tu réponds d’abord. c’est pas une question de fierté ou autre. jouer le mec trop fier pour dire qu’il a peur non. mais c’est réellement le cas tu n’as pas peur de côme non. « c’est pas de côme dont j’ai peur. c’est de perdre notre amitié ou qu’elle ne soit plus comme avant. tu sais lou, j’pourrais pas te dire depuis quand je le connais ton frère, j’ai l’impression de l’avoir toujours connu. il a toujours fait parti de ma vie. il a toujours été là. on a toujours été du même côté. toujours, alors ça me ferais chier si tout ça disparaissait ». ouais ça te ferais chier, clairement. tu peux bien passer pour le mec fragile, pour le mec qui pense plus à son amitié, qu’aux meufs. mais tant pis, là c’est le cas, toi, côme, la bande, c’était une évidence dès que vous vous êtes rencontrés. tu ne veux pas changer ça. c’est l’une des seules stabilités que t’as et que tu veux garder. tes potes, tes vraies, tes frères. une stabilité que tu veux conserver malgré tout. puis les mots qu’elle sort ensuite, sont tellement vrais. cette nuit là, il n’y avait que lou, c’est bien vrai que c’était juste à elle que tu pensais. tout ce que tu voulais cette nuit, c’était sentir ses lèvres contre les tiennes, la chaleur de sa peau contre la tienne. qu’elle soit tienne le temps d’une soirée. une nuit. tu ne voulais que cela. et c’était bien bordel. ta main dans la sienne tu repenses à cette nuit, qui te paraît si lointaine maintenant. un souvenir. ce n’est plus qu’un souvenir. et tu te mentirais à toi même si tu te disais que tu y pensais plus. tu ne sais pas trop quoi lui dire, ou plutôt tu ne veux pas lui dire ce que tu veux vraiment, ce que tu ressens vraiment. peut-être un truc que tu garderas au fond de toi. toujours. et puis il a pas besoin de savoir… on est assez grands pour faire notre vie et prendre des décisions, qu’elle finie par rajouter. t’expire un grand coup avant te plonger ton regard dans le sien, elle se rapproche. un peu plus à chaque phrase prononcée. et toi t’es tiraillé entre l’envie qu’elle continue de se rapprocher et celui de t’éloigner d’elle. t’es clairement capable de prendre tes décisions c’est sûr, mais c’est plutôt le fait que ce soit lou qui te dérange. « je peux pas lui mentir lou. c’est déjà assez compliqué pour moi de ne pas pouvoir lui dire ce qu’il s’est passé. on s’est toujours quasiment tout dit. et puis tu me diras que ça ne le concerne pas… que ça te concerne toi et tu aurais peut-être raison de le dire.  mais je me mets à sa place aussi, si ça avait été l’inverse, si ça avait été côme et ma sœur… ça m’aurait fait chier, ouais vraiment ».  et ouais c’est certain, t’es un peu comme côme toi, protecteur avec tes frangines. alors c’est facile de te mettre à sa place. d’essayer de comprendre ce qu’il pourrait penser. on était deux à le vouloir. t’as pas pris la décision seul. je le voulais aussi. probablement plus que toi. plus que toi. ses mots sonnent comme un aveu, comme une révélation, un secret enfoui au fond d'elle, qu'elle ressort aujourd'hui. elle est belle lou, ses gestes sont doux, son attitude, sa voix. et tu te dis que tu sais pourquoi t’as craqué. tu sais pourquoi tu n’as pas su résister. elle sait quoi dire, elle sait quoi faire et elle sait ce qu’elle veut. elle souffle ton prénom, tout en posant sa main d’abord sur ta joue, puis tes cheveux. « lou arrêtes... » que tu lui dis simplement, doucement, sans réellement le vouloir vraiment. s’il te plait, qu’elle demande. « à quoi ça rimerait hein lou ? Ça nous emmènerait à quoi au final ? » et c’est clairement ce que tu te poses comme question. qu’est-ce ça vous apporterez ce genre de relation. du plaisir certes. Et après ? oh en vrai cela ne t'aurais pas vraiment dérangé en règle général. mais les relations comme celle-ci parfois, ça peut mal finir, ça peut faire mal, ça peut devenir dangereux. et t'as pas besoin de ça, vraiment pas. tu passes ta main dans tes cheveux, comme un tic, et ta main croise la sienne, que tu lâches finalement. « tu veux t'asseoir ? » que tu te demandes. t'as besoin de bouger un peu, de couper un peu ce contact, se rapprochement que tu as tellement éviter. fausse question, car tu n'attends pas vraiment sa réponse et tu l'entraîne un peu plus loin, une sorte de banquette, où tu enlèves quelques outils qui trainaient dessus, avant d'encourager lou à s'asseoir. et toi tu restes en face d'elle d'abord, à la regarder. « vraiment lou, qu'est-ce que t'attends de moi? » que tu finis par lui demander en t'installant finalement à côté d'elle.   
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MessageSujet: Re: mirage éphémère (medhi) mirage éphémère (medhi) EmptyJeu 5 Oct - 21:13

    bordel partout. dans ta tête, dans ta vie et peut-être même dans celle de medhi. cette histoire qui a un goût d’inachevé pour toi. un goût amer sur tes lèvres dès que tu le regardes dans les yeux. parce-que t’espères plus. depuis deux ans. depuis cette nuit-là. mais rien. il te donne rien medhi. juste la politique de l’autruche et un silence insupportable. et toi, tu t’accroches. tu lâches rien parce-que peut-être qu’au fond t’as un côté maso. et bordel t’as besoin de comprendre. ce que medhi pense vraiment. mais ça fait mal de l’entendre te balancer que c’était une erreur. parce-que pour toi ça n’en était pas une. et tu refuses qu’il change ce souvenir si doux en une putain d’erreur. ta main dans la sienne. chacun de ses mots comme un coup de poignard. son amitié pour côme au dessus. toujours. même après ce qu’il s’est passé entre vous. sa loyauté envers ton frère qui brise n’importe quel rêve que tu pouvais avoir pour vous deux. alors t’essayes de le convaincre. comme tu peux. à petits pas. sans le brusquer, sans lui imposer quelque chose. tu veux juste lui montrer qu’il y a une possibilité. une infime porte ouverte. que tout n’a pas à être noir. que toi tu sais que ce que tu as ressenti cette nuit-là a été partagé et tu veux le revivre. avec lui. alors tu te rapproches. doucement. tes doigts entremêlés aux siens. cette proximité qui te plait tellement. tu donnerais n’importe quoi pour qu’il franchisse les quelques centimètres qui vous séparent pour déposer ses lèvres sur les tiennes. « je peux pas lui mentir lou. c’est déjà assez compliqué pour moi de ne pas pouvoir lui dire ce qu’il s’est passé. on s’est toujours quasiment tout dit. et puis tu me diras que ça ne le concerne pas… que ça te concerne toi et tu aurais peut-être raison de le dire. mais je me mets à sa place aussi, si ça avait été l’inverse, si ça avait été côme et ma sœur… ça m’aurait fait chier, ouais vraiment ». tu peux pas t’empêcher de souffler. d’être agacée par ce qu’il te dit. il est insupportable. il n’aide pas. il ne fait que foncer contre le mur. toujours. sans cesse. mais toi t’en as marre. tu veux avancer. tu veux le détourner ce putain de mur. mais tu te contentes de lui rappeler votre souvenir commun. tes mots, tes gestes. ta main sur sa joue. ta voix presque suppliante. tu veux le voir craquer. t’aimerais que ce soit si facile. « lou arrêtes… » t’y crois pas. pas une seconde. c’est trop doux, pas assez sincère. il lutte. tu le sens. « à quoi ça rimerait hein lou ? ça nous emmènerait à quoi au final ? » sa main qui touche la tienne. tu le sens nerveux. probablement dépassé par tout ça. « mais putain tu comptes faire ta vie avec côme c’est ça ?! te marier avec lui, vieillir comme des cons avec votre console et ton fifa ? t’es pas capable de voir plus loin, plus grand que ton meilleur pote ? » tu t’énerves un peu. quand il se détache complètement de toi. plus de contact. plus rien. il s’éloigne. plus loin. trop loin de toi. « vraiment lou, qu’est-ce que t’attends de moi ? » il s’assoit à côté de toi. et tu souffles. tu sais pas par où commencer. t’as trop de choses à lui dire. « j’te veux toi. j’veux que t’arrêtes de te cacher derrière côme. derrière ta putain d’amitié avec lui. » ça te soule tellement de passer derrière lui. tu te sens rabaissée. tu te sens futile. « je sais que c’est pas bien ce qu’on a fait mais je compte pas arrêter de penser à toi, à cette nuit, à ce qu’on pourrait être. » tes derniers mots dans un souffle. tu as envie d’y croire. tellement. « laisse moi une chance. laisse moi te prouver que je peux te rendre un peu heureux. » tu vas l’effrayer. t’en es quasiment sûre. ta main qui vient retrouver sa joue. ton visage qui se rapproche dangereusement du sien. « répète moi sincèrement que tu as pas envie de moi. » ton ton qui le pousse au défi. et au fond t’espères qu’il n’y arrivera pas. « que là, tout de suite, tu veux pas m’embrasser. »
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MessageSujet: Re: mirage éphémère (medhi) mirage éphémère (medhi) EmptyMar 10 Oct - 13:14

si on t’avait dit, y a cinq ou dix ans que tu vivrais cette scène, tu ne l’aurais jamais cru non. c’était pas possible. cette scène t’aurais semblé irréelle. toi, luttant face à tes désirs, tes envies que tu as envers lou. et lou faisant tout pour te faire craquer. ouais franchement, tu ne l’aurais pas cru. et pourtant vous en êtes là. l’un en face de l’autre. avec une relation bien différente que celle que vous aviez il y a quelques années. lou c’est la petite sœur de côme ouais, ça sera toujours la petite sœur de ton pote. mais au fond, elle ne sera plus seulement que la petite sœur de côme. tu la vois s’énerver, tu le sens, tu l’entend. surtout quand tu t’éloignes d’elle, quand tu créer de nouveau cette distance entre vous deux. mais putain tu comptes faire ta vie avec côme c’est ça ?! te marier avec lui, vieillir comme des cons avec votre console et ton fifa ? t’es pas capable de voir plus loin, plus grand que ton meilleur pote ? tu émet un léger rire face à sa réplique. tu ne sais pas pourquoi tu rigoles au fond. parce qu’il n’y a rien de drôle. certainement un rire nerveux. certainement. parce que toi, tu ne veux pas te plonger dans le futur non. tu ne veux pas voir plus loin que la vie que tu as maintenant. t’en n’as pas envie. t’es pas prêt. pourtant tu sais qu’il le faudra un jour. ta mère te l’a bien dit. tu grandis medhi, faut penser à l’avenir. « arrêtes de dire des bêtises lou. » c’est tout ce que tu trouves à lui dire, qu’elle arrête de dire n’importe quoi. et tu as l’impression que chaque mot qui sortira de bouche, chaque geste l’énervera. tu t’éloignes, puis te rapproche en t’asseyant à côte d’elle. j’te veux toi. j’veux que t’arrêtes de te cacher derrière côme. derrière ta putain d’amitié avec lui. qu’elle te dit. elle est claire, elle sait ce qu’elle veut et tu sais pas trop, mais ça te rend nerveux, ça te fait peur un peu. tu ne sais pas où tout cela va te mener, va vous mener. à ce qu’on pourrait être. ces mots raisonnent dans ta tête. t’y as jamais réellement pensé toi, à vous deux. en fait, tu t’obliges à ne pas y penser. parce que pour toi, ce n’est pas possible. une sorte de relation, qui serait vouée à l’échec. tu ne donnes même pas de chance. tu te fais déjà la fin du film avant même qu’il ait commencé. tu ne lui réponds pas, en vrai tu ne sais pas trop quoi le répondre. t’es perdu, ailleurs, troublé, tu ne sais plus. et sa main qui vient au contact de joue, son visage qui se rapproche du tien. répète moi sincèrement que tu as pas envie de moi. que là, tout de suite, tu veux pas m’embrasser. elle te défie, te pousse à craquer. et putain, qu’est-ce que tu en meurs t’envie. « je veux pas », que tu lui sors, mais même toi, tu y crois pas. personne pourrait croire à ton mensonge. ta phrase sonne fausse, ouais. tu le sais. « tu n’aurais pas dû venir ici lou. » que tu lui dis en en prenant sa main et la posant sur son genoux. tes phrases sonnent tellement contradictoire. tu dis des choses que tu ne penses pas vraiment. que tu aimerais penser pourtant. « je vais fermer le garage, j’te dépose chez toi si tu veux et j’verrais ce que je peux faire pour ton vélo », tu luttes pour t’éloigner d’elle. tu luttes pour ne pas la toucher plus que tu ne devrais. tu luttes pour ne pas l’embrasser. et t’as bien peur de ne pas réussir à lutter assez fort pour ne pas craquer. alors ouais tu préfères mettre fin à cette conversation.  
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MessageSujet: Re: mirage éphémère (medhi) mirage éphémère (medhi) EmptyDim 15 Oct - 14:13

tu sais que t’as l’air désespérée. tu te jettes limite dans ses bras alors qu’il ne le veut pas. il te l’a répété depuis que tu es arrivé. il n’y a rien. il n’y a pas de vous. juste toi et lui. séparément. très loin l’un de l’autre. il n’a jamais laissé sous-entendre que tes sentiments étaient réciproques, qu’il voulait quelque chose avec toi. tu sais que c’est pas son genre. il est comme côme. tout ce qui est couple, relations stables c’est pas pour eux. tu ne te souviens pas l’avoir déjà vu avec une copine. alors pourquoi lou ? pourquoi tu t’obstines ? pourquoi tu es prête à te mettre à genoux pour qu’il t’embrasse ? il ne le veut pas. il a tourné la page. t’étais juste un coup d’un soir. faut que tu l’acceptes. t’es pathétique, lou. sois mature, aies un minimum de dignité. tu fais ta capricieuse, comme s’il allait finir par craquer. sauf que tu ne veux pas d’un baiser de pitié. tu veux qu’il le fasse parce-qu’il en a envie. il faut que tu lâches l’affaire. faut que t’arrêtes. mais bordel ça te ronge. ça te tue de le savoir si proche et de ne rien pouvoir faire. ta poitrine qui se comprime quand il te rejette. c’est douloureux. alors t’essayes une dernière chose. une main sur sa joue. ton visage proche du sien. tu le supplies presque de te dire qu’il veut t’embrasser. et la sentence tombe. brutale, gênante et négative. « je veux pas. » les larmes qui montent. tu te mords la lèvre. t’arrives pas à savoir si c’est sincère. son visage complètement fermé. et tu sais pas si c’est parce-qu’il s’interdit la possibilité de t'embrasser ou s’il en a vraiment pas envie. « tu n’aurais pas dû venir ici lou. » sa main qui pose la tienne sur ton genou. non t’aurais définitivement pas dû venir. tu repars avec le coeur en mille morceaux. les yeux brillants de tristesse. et une vérité qui fait bien trop mal. tu secoues la tête. tu fuis son regard. tu te sens conne d’y avoir cru. t’as été naïve de penser qu’il te regardait différemment. c’était juste pour une nuit. tu le savais. passe à autre chose. tu te lèves. tes mains qui passent machinalement sur ta robe. « c’est bon. laisse tomber, je vais rentrer à pied. j’ai compris le message. » ta voix tremblante. tu veux partir. rapidement. tu refuses qu’il te voit dans cet état. alors tu fuis. parce-que tu peux rien faire d’autre. tu ne le regarde plus. tu pars à moitié en courant et tu ne sais pas où aller. t’es paumée et t’as le coeur brisé.
@medhi imzilen

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