SUJET COMMUN #1 : soirée flash à la soulacaise

tu as entendu parler d'une soirée à la soulacaise; bières et tatouages semblaient être les projets pour la soirée. t'avais entendu ça totalement par hasard; tu connaissais l'endroit pour l'avoir fréquenté à quelques reprises déjà. un endroit sympa où tu avais l'impression d'être dans une grosse fête de famille sans prise de tête. en même temps, tu as grandi uniquement avec ta mère toi; dans un cocon serré, alors tu ne connais pas trop ce que c'est les événements festifs avec plein de gens. m'enfin, tu te dis qu'en fréquentant ce lieu; tu faisais comme si. ce soir, t'as fait un petit effort; tu as bouclé le bout de tes cheveux d'ange, tu t'es mis un peu de mascara et un léger gloss pour faire rosir un peu tes lèvres pulpeuses, un maigre effort; mais, un effort tout de même. tu débarques et l'ambiance est déjà présente, les gens discutent entre eux; t'as l'impression d'avoir la sensation de rentrer à la maison après un bon moment. tu sens l'ambiance festive qui plane dans l'air et ça tombe bien, tu as le coeur à la fête ce soir toi aussi. sur le coup, tu joues un peu la carte de l'observatrice alors que tu vois des gens entrain de se faire tatouer. tu recherches la présence de timéo ou encore du reste de la bande, mais sans succès; tu t'avances vers le groupe et tu souris alors que certains d'entre eux viennent à croiser tes prunelles claires. « tu fais bien de pas te laisser parler comme ça.» que tu dis à la brunette @Anna Deauville accompagnée des deux mecs. ouais, tu fais une belle entrée en matière; mais tant pis,t'as ce sourire discret au coin des lèvres.

« medhi, enchanté » tu te présentes en faisant un signe de la main, accompagné d’un léger sourire aux personnes que te présente @côme sevaux. « c’est tentant j’avoue, mais non merci, je vais plutôt regarder » qu’tu dis tout en t’asseyant sur un tabouret libre. il a déjà essayé sevaux de te convaincre à te faire tatouer, mais il te connait par cœur, il sait bien que c’est pas ton truc ça. un tatouage tu fais pas ça à la léger non. toi, tu penses que ça dois être réfléchis, parce que c’est pas un tatouage malabar qui s’enlève à l’eau non, c’est le truc qui te colle à la peau toute ta vie. « yep frangin, je vais t’aider à trouver un truc que tu regretteras pas d’avoir fait demain », que tu lui lances avec un léger sourire en coin. faut pas lui parler à cette nana, c'est une tarée les gars. vous fumez les gars ? que lance un mec qui était présent au bar, mais elle se laisse pas faire la demoiselle et aussitôt qu’il a parlé, elle répond d’un ton sec, en s’excusant à la fin de l’intervention du gars. tu la sens la tension qu’il y a entre les deux, l’agacement d’@anna deauville, tu lui fais un léger sourire comme réponse à ses excuses, même si elle n'a pas vraiment besoin de s'excuser. « je fume pas vraiment, seulement pour les grandes occasions », que tu lui réponds finalement au gars (@camille cartier). t’es pas le mec qui fume beaucoup toi. parfois, en soirée, mais c’est rare. tout ça ne t’as jamais vraiment attiré, mais comme beaucoup de monde t’as essayé. et tu salue une autre demoiselle qui vient s'installer au bar. tu fais bien de pas te laisser parler comme ça, sors une fille que tu n’avais pas vu venir. tu ne la connais pas, mais ça a l’air d’être le genre de nana qui ne se laisse pas faire non plus. et tu ne peux t’empêcher d’avoir un léger sourire au bout des lèvres.

T'arrives en retard mais, c'est pas vraiment ta faute. En fait, y avait pleins de monde sur le chemin et t'as maladroitement renversé une grand-mère avec ton skate. Heureusement, t'as pas eu besoin de l'emmener à l'hôpital, juste de la raccompagner chez elle. C'était déjà énorme parce qu'elle avait des petites jambes et que son déambulateur grinçait. Bref, du coup à peine arrivée que tu passes derrière le comptoir tout en te mêlant de la conversation qui se poursuit entre @sinbad peillard et un client (@côme sevaux) On peut également te proposer des coeurs ou des petites fleurs si tu le souhaites ! Un attrape rêve, une plume ? C'est tradi aussi ! T'hausses les épaules tout en retirant ta veste, adressant un large sourire à son chef. J'viens à la rescousse, désolé pour le retard y avait... des bouchons ! De nouveau, tu hausses les épaules comme si de rien était alors que tout le monde sait que t'as pas ton permis et que c'est une excuse bidon. @anna deauville est persuadée qu'elle peut trouver quelqu'un pour réaliser le rêve de sin et tu roules des yeux en secouant la tête. Apèrs Sinbad, c'est un peu chelou comme blaze par contre Anaïs, ça sonne bien je trouve ! Tu lui adresses un clin d'oeil, toute fière de ta connerie. Et puis, y en a un qui vient l'emmerder et tu fais comme si de rien était parce que t'as pas envie de te prendre la tête avec qui que ce soit ce soir. A la place, tu sers une bière à @astrée chauvin avant même qu'elle n'est demandé quoique ce soit. Salut jolie blonde !

Il a envie de sortir ce soir Baptiste, déjà que c'est la fin de l'été, qu'les meufs remettent des couches de fringues et qu'c'est typiquement le genre de chose qui le fait déprimer pendant plusieurs jours, faut qu'il se change les idées. Il a jamais compris cette obsession qu'ils ont les mecs, de vouloir filer leur sweat à une fille qu'a froid; déjà y'a une chance sur deux qu'il pue le chien mort, puis merde, et la vue alors, on en fait quoi ? Le brun a entendu parler de la soirée flash à la soulacaise, alors il a utilisé ça comme une excuse pour se ramener avec tous les colocs. Il est tellement heureux sur le chemin Baptiste, qu'il chante, une bière entamée à la main, il saute sur le dos de @paul martinot en gueulant, plus loin il attrape @louise martin par les épaules pour la coller contre lui et lui ébouriffer ses cheveux beaucoup trop bien coiffés. Le ciel s'est assombri et des points scintillants émergent de l'obscurité, c'est beau, tout est beau ce soir pour Baptiste. En ce qui concerne @thelma cartier, il fait rien le gosse, il l'observe de loin, l'inaccessible, la désopilante, dans les bras de @bastien azemar, il a pas le cœur de les déranger. Il peut pas faire ça à son frère, il peut pas, mais il en a tellement envie, Baptiste. Des pensées désagréables viennent torturer ce qu'il reste de son cerveau malmené par le tabac, les joints, puis l'alcool aussi. Ils arrivent rapidement à la soirée, c'est bien pratique d'avoir la maison pas loin du centre. Il y a déjà un peu de monde et le petit Cassel, il cherche une excuse pour aller souffler un peu plus loin, pour plus la voir elle, dans ses bras à lui. "Les gars j'paye ma tournée, mettez vous bien." Il parle pas Baptiste, il gueule, avec cette tête de gamin réjoui, les bras en l'air, comme si les girondins avaient ramené la coupe de France. Puis il s'éclipse vers le bar pour commander des blondes. Baptiste il est généreux, mais pas assez pour offrir des cocktails à tout le monde, c'est pas comme si son porte monnaie il était extensible. Les esprits s’échauffent légèrement à côté et ça le fait rire, le gamin. Alors qu'il s'allume une clope, la jolie brune qui hante ses pensées le rejoint et prend ses aises sur le bar, @thelma cartier. Le brun sourit à l'interdit avant de lui souffler de la fumée dans la gueule. "Tu peux plus t'passer d'moi." qu'il lache en arquant un sourcil. "Va peut-être falloir que j'me tatoue un T." qu'il rétorque sur un ton sarcastique. Il se rapproche Baptiste, le défi dans les iris. "T comme Thelma." qu'il rajoute le con, en articulant doucement les syllabes, au cas où elle aurait pas compris. c'est l'un de ses tics de gros relou, préciser l'évidence après chaque vanne bien placée. Puis il relève la tête et il croise un visage connu, cette bouche qu'il a envie de croquer depuis trois jours. Les regards se croisent et il offre à @tamara leroy un petit sourire. "T comme Tamara." Il s'amuse Baptiste, un rire s'échappe d'entre ses lèvres qu'il recouvre un instant de sa langue. Son attention se reporte sur la jolie Thelma. "Ouais non, va falloir que j'me trouve que des meufs en T après, ça va réduire les possibilités" il attend maintenant Baptiste, il attend qu'elle s'énerve, qu'elle lui montre de l'attention. Il attend qu'elle le fasse espérer, qu'elle lui montre qu'elle tient à lui.

PS:

Lola se montre facilement contentée par la vie.
Elle a seulement besoin de trois rouages essentiels pour être parfaitement fonctionnelle : famille, Art, boisson(s). Les potes, la baise, les fringues trop courtes ou les gaufres au chocolat blanc ? D'adorables cerises sur le gâteau. Alors quand Sinbad a réuni alcool et tatouages, soit deux piliers sur trois, elle y a lu un signe du destin. Un néon phosphorescent idéal pour décréter la soirée consacrée au bonding time entre Leroy. Une tradition millénaire dans sa famille, où chaque génération surpasse la précédente. Enfin ... jusqu'à la leur, puisque personne ne semble décidé à reprendre le flambeau parental. C'est donc Lola qui s'y colle, agitant gaiement un flyer entre ses phalanges pour rassembler ses troupes disséminées aux quatre coins de ce château trop bien pour eux. "Bougez-vous, ce soir on sort en ville, c'est moi qui régale !" lance-t-elle à la cantonade, équilibriste vertigineuse entre frénétique excitation et soupçon d'autoritarisme. "Et pas de faux plan qui tienne. On est les Stark, pas ces saloperies de Lannister." Et The North remembers, surtout Roubaix.
Enfin, avec un retard monstre (combien Tamara pouvait-elle enfiler de tenues avant de se considérer satisfaite ? suffisamment pour faire piaffer d'impatience toute la fratrie), c'est une ribambelle dissonante de Leroy qui défile dans la brasserie. Bruyante, brouillonne, vivante. C'est comme ça qu'elle se sent le mieux, Lola : électron libre rattaché aux siens. Sourire carmin et gestes souples, l'artiste en culotte courte se fraie difficilement un chemin jusqu'aux tatoueurs pas encore pris d'assaut. Elle s'est toujours dit qu'elle ne porterait jamais rien sur son épiderme, elle qui le préfère dénudé dans tous les sens du terme. Sans fringues, sans dessin qu'on regrette. A la rigueur, revêtu d'une autre peau comme seul manteau. Mais un tatouage ? Nope. Lola n'est pas assez narcissique pour croquer ses propres oeuvres sur sa silhouette et pas suffisamment en confiance pour laisser le premier abruti du coin encrer son corps. Mais ... l'animal est curieux, assez pour laisser ses rétines insouciantes glisser sur les planches. Spontané, aussi, juste ce qu'il faut à ses phalanges pour se refermer sur les précieux dessins et s'enivrer de l'idée du siècle.
C'est tout sourire que Lola se glisse souplement près des siens le Graal entre ses doigts frivoles, bien loin d'avoir rempli sa tâche initiale : fournir à boire. Mais ça ne fait rien, sa cervelle d'étourdie est déjà passée à autre chose. Quelque chose qui à présent lui apparaît comme essentiel, un manque à combler, le minuscule détail qui manque à leur fratrie pour être tout à fait complète. "Qui est chaud pour un matching tattoo ??? Ce serait pas génial, de porter en permanence un truc qui nous rappelle combien on s'aime ?" A l'intérieur, l'éponge qui lui sert de palpitant se gonfle jusqu'à concurrencer le soleil, extatique, et irradie pour la nimber toute entière de l'aura propre aux gens joyeux. Concentrée sur les réactions de ceux qui composent son univers, Lola à la sociabilité exacerbée manque à tous ses devoirs : elle ne voit rien de cette foule opaque qui vibre à deux pas. Rien d'autre que la gravité des traits de Manu, l'air rêveur de Terri qui tranche avec la moue circonspecte de sa jumelle et puis le sourire rêveur de Nono.

la bande était d'humeur à sortir, ce soir. ou @baptiste cassel l'était, du moins, et comme à son habitude, il convainc tout le monde de le suivre. c'est ça, le truc, avec baptiste. on le suivrait n'importe où les yeux fermés, droit dans l'mur, s'il faut. thelma était d'humeur à s'enterrer sous sa couette, au chaud, à l'abris, avec son vieux bouquin qu'elle relit, encore une fois, parce y'a des mots touchants, dedans, ce genre de mots qu'elle lirait cent fois de suite, sans soucis. ils marchent dans la rue, et ça lui arrache un sourire, thelma, de voir baptiste aussi enjoué. ses doigts pressent un peu plus fortement la main de @bastien azemar en arrivant à la fameuse soirée. elle tourne la tête, à gauche, à droite, peine perdue, de toute façon, y'a déjà du monde, un peu trop pour elle, forcément. elle ne sait pas vraiment où porter son attention, thelma. et les gens qui rient forts, qui crient un peu, aussi, parce que y'a sans doute un peu d'alcool dans leur sang. ou ils sont peut-être un peu trop heureux, qui sait. et alors que baptiste commande une tournée pour tous, parmi la foule noire thelma aperçoit quand même une tête connue, @camille cartier. sa main se détache de celle de bastien. "je reviens" elle lui dit, avant de lui laisser un baiser sur les lèvres et de s'évaporer. mais, lorsqu'elle arrive au niveau de son frère, y'a le ton de cette fille (@anna deauville), un peu sec, un peu froid, et thelma pense qu'elle tombe terriblement mal. qu'à cela ne tienne, sa main presse légèrement l'épaule de son frère, pour qu'il la remarque, parce qu'il faut dire qu'il est bien entouré. et ses lèvres se pressent rapidement sur sa joue, pour le saluer. elle a cette sensation d'interrompre la conversation, thelma, la désagréable sensation qu'elle n'est pas exactement à sa place. "on se voit plus tard?" elle lui lance, avant de s'éloigner. et finalement, elle aperçoit @baptiste cassel un peu plus loin. alors inévitablement, elle retourne à ses côtés. son nez se retrousse quand il souffle sa fumée sur son visage. l'une des choses qui le rend insupportable, baptiste. et pourtant. "tu penses?" elle rétorque, mais, au fond d'elle, elle le sait, qu'il énonce une vérité, là-dedans. ça aurait été plus sain, plus logique de quitter la coloc, depuis des mois, des années. ça aurait évité ces malaises à répétition, quand il est avec une autre fille. et baptiste se comporte comme il s'est toujours comporté : comme un con. le plus drôle, là-dedans, c'est que thelma le trouve exaspérant, vraiment, mais on ne sait comment, il arrive à être attachant malgré ça. et baptiste, avec sa confiance, avec son égo qui se rapproche d'elle. elle ne se laisse pas démonter. une chose qu'elle a appris avec le temps, avec sa famille. et dieu sait qu'elle y arrive, à conserver les apparences. bonne comédienne, malgré tout. donc, ses iris se plantent aussi dans les siennes. comme s'il ne lui faisait pas peur, tiens. "t'es con, vraiment" les mots s'échappent, sans contrôle, aucun, parce qu'il regarde ailleurs, baptiste, et thelma ne s'y attendait pas, alors c'est suffisant pour la faire déchanter. dix secondes d'attention, et le voilà déjà les yeux rivés sur une autre fille. tamara. elle lève la tête, cherche la fameuse @tamara leroy. il lui en a parlé, vaguement, auparavant. "elle a pas l'air intéressée, honnêtement." le regard vague, sur cette inconnue, et, putain, thelma la jalouse déjà. et elle se compare, déjà. taille, menstruations, poids, cheveux, yeux, démarche. "t'as aucune chance." elle conclut. paroles lancées au hasard, pour se donner une quelconque constance, et elle prie avoir raison, et qu'il n'ait aucune chance avec elle.

la soirée bat son plein, et j'me retrouve comme sur un petit nuage. un grand sourire affiché sur mes lèvres qui ne veut, et ne va, même plus s'en aller maintenant. la brasserie est bondée, les bières ne cessent de se faire commander, les tatoueurs ont l'air d'avoir du boulot eux aussi, et rien n'pourrait me faire plus plaisir.
ou peut-être que si. le moment où j'entends la voix d' @astrée chauvin est comme un énorme rayon de soleil qui vient taper contre mon visage et faire tambouriner mon coeur. un sourire encore plus grand tire sur mes joues à m'en faire souffrir la mâchoire, et mes yeux pétillent. je relève la tête, finis de faire couler la bière pour la personne devant moi, et m'empresse d'aller à son niveau, de l'autre côté du bar, pour me pencher vers elle et l'embrasser. un peu trop passionnément, un peu trop fougueusement. trop d'engouement et trop de démonstrations affectives. rien à foutre. c'est ma façon à moi de montrer à tout le monde qu'elle est mienne.
- coucou toi. j'suis trop content que tu sois là, putain.
vraiment, vraiment trop content, au cas où t'aies pas remarqué.
à quelques tabourets plus loin, y a @anna deauville, alors je vais embrasser sa joue. y a @sinbad peillard, qui raconte des conneries probablement, y a @anaïs moreau qui vient de pointer son ne, arrivée comme une fleur, avec du retard. si sin pourrait râler, moi ça m'est bien égal. j'suis de beaucoup trop bonne humeur.
- et si on allait tous se faire tatouer une petite choppe de bière? sans déconner.
qu'on me suive ou pas, moi, j'crois que je vais bien le faire. ça me tente, j'suis chaud. j'suis vraiment chaud. c'est pas le fait de passer sous l'aiguille qui me dérangerait franchement de toute façon, j'y suis tellement passé.

désir de sociabilité. envie de se mêler à la foule. besoin d’alcool. un mélange, un tout. il te suffisait d’une excuse. juste ça. un prétexte pour sortir. pour fuir la maison. cette ambiance qui te pèse. un peu plus chaque jour. tes parents qui n’arrivent plus à s’entendre. ils ne se supportent plus et toi t’es là bas. sur le champ de bataille. entre les deux. t’as déjà fui une première fois. la semaine dernière chez côme et t’envisages vraiment de t’installer plus longtemps là-bas. mais bon ça tu verras plus tard. tu y réfléchiras un autre jour. pas ce soir. t’enfiles un mini-short, une brassière noire qui laisse ton ventre à la vue de tous et ton perfecto en cuir. comme toujours. jamais très couverte, lou. t’enfiles tes bottines et tu pars pour la soucalaise. t’y vas seule. tes copines de la fac qui bossent pour l’exam de demain. toi, tu iras au talent. pas envie de réviser. de toute façon, t’as de compte à rendre à personne. alors t’y vas. tu te frayes un chemin dès l’entrée. c’est bondé. il y a du bruit et c’est vivant. tu souris. c’est ça que t’es venu chercher. tes yeux qui font le tour des lieux. les tatoueurs dans les coins. tes yeux qui brillent d’envie et de curiosité. tu sais pas si tu vas le faire. mais tu préfères boire avant. oui, c’est mieux. alors tu te diriges vers le bar. sans faire attention aux têtes qui pourraient te connaitre. t’aperçois imzilen. (@medhi imzilen) instinctivement ta main glisse sur ta veste pour l’ouvrir davantage. tu souris. il a un verre à la main. tu t’approches de lui, lui attrape son verre et l’amène jusque tes lèvres. « tu m’en offres un ? en souvenir du bon vieux temps ? » tu parles relativement fort. par pure provocation. sans faire attention à ce qu’il se passe autour. ta main qui vient se poser sur sa cuisse. puis tu te tournes un peu. côme. (@côme sevaux) ton frère. là. juste là. merde. « qu’est-ce que tu fais là ? » que tu lui balances. comme si t’étais celle qui avait le droit d’être présente et pas lui. le monde à l’envers.

la voix de lola a raisonné tout le long du chemin dans la tête de neo. sa soeur qui lui cri dans les oreilles qu'elle a pas le choix, qu'il faut qu'elle sorte, qu'il faut qu'elle aille vivre dans un air saturé par tout un tas d'autres êtres humains. à croire qu'il faut absolument la faire respirer les bonnes effluves des tentations de la vie. elle peut plus y toucher et pourtant c'est là qu'on l'emmène. neo traine des pieds. tamara lui tire le bras. terri lui pousse les fesses. c'est un travail d'équipe et les leroy sont la plus belle des tribus. une que neo, malgré tout c'qu'elle peut baragouiner dans sa barbe, ne voudrait jamais échanger. même ses plus proches amis de roubaix ne valent pas le tiers de c'que lola, tamara et terri prennent comme place dans sa poitrine. neo a le cœur plein grâce à sa famille, pourtant elle n'arrive pas à s'imaginer fonder la sienne.
le chartrons se profile au loin, et c'est comme si des œillères se plaçaient sur le coin de son visage. elle ne voit plus qu'un petit point au loin. son pas s’accélère, elle souhaite y arriver le plus rapidement possible, elle veut en finir. rentrer, prendre la température et savoir comment elle va pouvoir se comporter dans cette immense mer de petits hommes. elle serre les poings, les dents, ferme les yeux puis elle compte dans sa tête.
un, deux, trois.
elle laisse sa fratrie faire du bruit à sa place, ce sera pour plus tard. à la place ses yeux balayent la salle à la recherche de lola, elle a besoin de l'avoir près d'elle. elle la suit d'ailleurs jusqu'au tatoueur sans bruit, sans rien dire. et une fois arrivée la main de neo s'agrippent à celle de lola, comme si sa vie en dépendait, comme si elle pouvait se perdre dans la foule, comme si le sol pouvait se dérober sous ses pieds. il lui faut le temps de l'adaptation, un moment pour prendre sa respiration.
un, deux, trois.
la voix de lola la fait sourire, elle a l'air si heureuse, tellement à sa place elle se force à devoir être heureuse, à se mettre dans l'ambiance. une voix pique à travers le brouhaha.
moi ! moi ! moi !
sa main jaillit au dessus de sa tête et son visage s'illumine.
lola et ses idées brillantes.

Sa répartie laisse à désirer, je lâche un petit soupir. Moi qui veux m'amuser, ce n'est pas avec @"Anna Deauville" que ce serait le cas. Je me rappelle encore de cette soirée où son verre m'est arrivé sur la figure. Pas de ma faute, je n'étais pas censé savoir qu'elle préférait les filles. Une autre girly (@Suzy Faure) arrive, prenant la défense d'Anna. Euh. T'es qui toi ? Ouais, je n'aime pas qu'on prenne la défense de ceux que je n'apprécie pas. C'est soit tu es de mon côté, soit tu ne l'es pas. Il faut choisir. Encore une fois, je soupire avant de boire ma pinte que je tiens toujours à la main. Plusieurs personnes arrivent en même temps, jusqu'à ce que ma petite sœur chérie (@Thelma Cartier) ne vienne me voir et dépose un baiser sur ma joue. Pas de soucis, sœurette. Et là, mon regard croise celui d'une magnifique jeune femme (@Lou Sevaux) qui semble connaître les deux gaillards avec qui je suis. Je lui fais un clin d’œil : Prépare un papier avec ton numéro, j'viendrais récupérer ça jolie cœur. C'est mon plus beau sourire que je lui fais avant de finir ma pinte d'un trait, c'est plutôt gros ces machins là.

« yep frangin, je vais t’aider à trouver un truc que tu regretteras pas d’avoir fait demain » trop aimable, enfin avec quelque verres dans le nez, tu serais capable de te faire tatouer n'importe quoi, ouais clairement, parfois tu peux être con; on évitera quand même les taureaux ou autre petite perruche dessiné par un enfant de maternelle. « tu me le paies aussi, ça m'arrangerait ? » tu lances un sourire pincé aux lèvres avant de tourner le retour autour de vous. ça grouille, tu vois une jeune femme arriver et se pointer derrière le comptoir (@anaïs moreau) ajoutant au passage On peut également te proposer des cœurs ou des petites fleurs si tu le souhaites ! Un attrape rêve, une plume ? C'est tradi aussi !, tu la regardes étonné, « on s'connait pas et tu me prends déjà pour un fragile ? ok, j'crois que j'vais me casser finalement » tu plaisantes évidemment, sauf que ton sourire se fige à l'arrivée de la tignasse brune que tu reconnais en deux-deux. @lou sevaux qui se pointe sans te calculer et qui s'adresse à ton pote l'air de rien et ce que tu entends ne te plait pas du tout. « putain tu déconnes lou j'espère ? » t'as du mal à réaliser ce qu'il se passe devant tes yeux et y'a l'autre gars (@Camille Cartier) qui enfonce le clou en lui demandant son numéro. « va voir ailleurs, j'veux pas te voir près de ma soeur » le ton ferme, regard noir, t'as l'impression que le monde entier est contre toi en ce moment, sauf que c'est pas l'endroit pour faire des vagues. tu ne feras rien non, sauf si il continue. ton attention se repose à nouveau sur ta petite sœur, l'effrontée. « déjà tu retires ta main et ensuite, tu vas rentrer à l'appart avant que je t'y traine de force » ses manières ne te plaise pas, tu n'as pas envie de rigoler avec elle, là maintenant. alors tu te lèves de ta chaise, elle sait que tes menaces ne sont pas à prendre à la légère. ton regard se tourne alors vers @medhi imzilen, tu attends qu'il dise quelque chose lui aussi.

« si tu me fais une méga dédi sur ton tatouage, sans hésiter que je te le paie ». que tu lui réponds en rigolant légèrement, sachant très bien qu’il ne le fera pas. pourquoi maintenant, pourquoi elle, pourquoi là. t’étais prêt à passer une bonne soirée, pas te prendre la tête. juste passer du bon temps. et il a fallu qu’elle soit là, la dernière des sevaux. avec son attitude, un brun provocatrice. c’est toujours quand tu ne veux pas voir une personne que tu la vois. comme si le destin jouait avec tes nerfs. tu m’en offres un ? en souvenir du bon vieux temps ? qu’elle te demande après t’avoir pris ton verre. mais t’es folle que tu penses intérieur en direction de lou. qui d’ailleurs n’avait pas l’air d’avoir remarqué que son frangin était là aussi, elle avait l’air d’être surprise. elle aurait peut-être mieux fait de regarder autour d’elle. putain tu déconnes lou j’espère ? qu’il lui demande le frangin et quelques secondes après c’est le mec à côté qui s’adresse à lou. et tu te demandes s’il est taré de faire cela devant côme, puis tu te dis qu’il ne peut pas savoir que c’est son frère. tu récupères ton verre, et enlève la main que lou a posé sur ta cuisse. « lou écoutes ton frère, rentres ». que tu lances en direction de lou comme pour appuyer les propos de côme. tu savais pas trop quoi dire ouais, tu ne pouvais qu'appuyer côme ouais, le soutenir. alors bordel. ouais lou, tu devrais carrément partir que tu penses à l’intérieur de toi. mais lou c’est plus la gamine d’avant non, à qui vous disiez de partir ou à qui vous donniez des ordres quand vous étiez plus jeune. non lou c’est plus la gamine d’avant, et elle te le montre à chaque fois que tu la croises. mais tu sens que ton pote bouillonne et qu’il risque de s’énerver si elle ne l’écoute et elle le sait aussi. alors t'espère fort qu'elle écoutera. et tu lui en veut au fond à la demoiselle, de te provoquer, de ne pas vouloir faire comme si rien ne s’était passé, non pas que c'était pas bien, mais simplement ça n'aurait jamais dû se produire. mais le plus tu t’en veux à toi, t’avoir craqué. t’avoir céder à la tentation et de toujours ressentir la même attirance envers elle. mais tu t’en veux encore plus de lui mentir à lui, de l’avoir trahis en quelque sorte, lui, ton meilleur pote, celui que tu considères comme un frère. il faut qu’elle parte, qu’elle se taise, qu’elle ne dise rien. parce que ouais peut-être qu’un jour il sera au courant son frangin. mais pas maintenant non, c’est pas le moment. t’es pas prêt non. pas du tout prêt à l’affronter.

Astrée débarque comme un soleil et la fait sursauter, manque presque de lui faire renverser une partie de son thé glacé tant elle la surprend. Salut là-dedans ! Anna détourne son attention vers elle, comme tout le monde autour d'eux, un sourire étire ses lèvres. Coucou ! glisse-t-elle à la blonde avant de siroter sa boisson. Elle la laisse discuter avec Thomas, parce que soudain une tignasse blonde arrive dans son champ de vision et elle sait très bien de qui il s'agit : il ne peut y avoir qu'une comme elle, c'est Suzy. Tu fais bien de pas te laisser parler comme ça. qu'elle lui dit, et ça lui fait du bien à Anna que quelqu'un la soutienne au milieu de cette foule qui se fait bien silencieuse après la pique acerbe de Camille. Puis y'a Anaïs qui change de sujet, en revenant sur l'idée débile de Sin. Après Sinbad, c'est un peu chelou comme blaze par contre Anaïs, ça sonne bien je trouve ! Elle l'aime bien Anaïs, la connait bien pour avoir parfois été seule avec elle à la soulacaise, chacune d'un côté du bar. J'avoue qu'Anaïs Reine des Pirates c'est pas mal... elle lui fait un clin d'oeil puis la laisse travailler, c'est qu'il y a du monde ce soir et les gens n'hésitent pas à crier des S'il vous plait, ou des Serveur/se par-ci par-là. Elle voit d'ailleurs Peter s'agiter plus loin, qui reste dans son coin du bar et qui ne viendra certainement pas la saluer comme le fait Thomas. À peine embrasse-t-il sa joue qu'elle en fait de même en lui lançant un Courage. dans le creux de l'oreille, c'est toujours un peu compliqué ces soirées : d'un côté y'a l'adrénaline et la routine qui s'installe vite, mais d'un autre y'a le stresse que quelque chose tourne mal et l'impression parfois d'être submergé par la foule et la demande. Très vite Côme et Medhi sont entourés de tout un tas de personne alors Anna préfère les laisser pour discuter avec Suzy qu'elle n'avait pas vu depuis un moment, études obligent. Ça va toi ? Ça fait super longtemps qu'on s'est pas capté. lui dit-elle un sourire aux lèvres, heureuse de retrouver son amie par hasard, ou presque.

J'tag tous les gens que j'ai cité, yolo SUJET COMMUN #1 : soirée flash à la soulacaise - Page 2 156291539

@Suzy Faure @Thomas Espiau @Sinbad Peillard @Astrée Chauvin @Côme Sevaux @Medhi Imzilen @Camille Cartier @Anaïs Moreau @Peter Dwight

t’aurais dû t’y attendre. s’il y a @medhi imzilen, @côme sevaux n’est pas très loin. et ça depuis qu’ils sont petits. co-dépendants ces deux-là. surtout pour ce genre de soirées. les tatouages c’est pas le délire de ton amant d’une nuit. mais ouai t’as pas réfléchi. tu t’es direct rapprochée de medhi sans penser à ton frère. et tu es à deux doigts de faire une connerie. les lèvres qui trempent dans le verre du meilleur pote de côme. la voix de ton frère juste à côté de toi. tes yeux qui cherchent une solution dans le regard de medhi. mais rien. absolument rien. tu le soupçonnes même d’avoir un peu peur de côme.

la question de ton frère qui résonne. et si tu répondais que non ? et si tu lui disais que c’est vrai ? avant même que tu aies le temps de fuir ou agir, tes yeux interceptent un clin d’œil (@camille cartier). sa phrase qui te fait sourire. dragueur du soir. t’apprécies l’attention. surtout qu’il vient probablement de te sauver d’une mauvaise situation. tu lui rends son sourire alors qu’il finit cul sec sa pinte. t’es spectatrice de l’échange qui suit. ton frère qui le remballe (sans surprise) comme si tu n’étais pas assez grande pour savoir s’il fait partie de la case gros lourds ou coups d’un soir envisageables. la voix ferme et autoritaire de ton frangin qui te ramène sur terre. bordel, parfois il t’intimide. encore plus que ton père. il se lève, il ne quitte pas ton regard. et c’est finalement medhi qui réagit. le mec est apparemment toujours vivant. il récupère son verre, enlève ta main de sa cuisse très rapidement et appuie les propos de côme. evidemment. rien de surprenant. impossible que medhi te défende face à lui. ça a toujours été eux deux contre toi. surtout quand t’étais l’insupportable gamine qui voulait tout le temps jouer avec eux. tu lèves les yeux au ciel, tu souffles légèrement. tu comptes pas partir. mais tu sais très bien que ton frère serait capable de t’amener jusque lui tout seul pour t’assurer que tu fais pas de conneries ce soir. alors tu te rapproches de lui doucement, tu fais ton petit sourire en coin et tu te mets sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue. tu sais qu’il marche à l’affection. surtout avec toi. « j’rigolais côme. arrête de flipper » tu te tournes vers le bar, tu lèves la main pour trouver un barman libre avant de sortir un billet de ton sac à main. ton argent de poche du mois qui brûle. « une pinte pour les deux coincés derrière moi. » tu dis en riant. puis pendant qu’il s’occupe de ta commande, tu récupères une serviette en papier et tu griffonnes ton numéro avant de le donner au beau brun aux yeux bleus. (@camille cartier) « moi c’est lou » tu lui dis tout simplement. « tu me payes un verre ? j’ai plus de sous maintenant » et tu t’empêches de regarder côme et medhi. tu sais pas s’ils comptent de sortir du bar à deux. tu le mériterais. un peu.

Tu croises les doigts pour ne pas te faire engueuler. Après tout, c'est pas comme si tu faisais souvent des heures supp et tu étais prête à en faire ce soir encore. Et puis, tu sais qu'ils sont cool tes patrons. Depuis le temps que tu bosses ici, tu n'as jamais abusé de leur gentillesse et ce n'est pas aujourd'hui que les choses vont changer. @Thomas Espiau semble bien trop occupé avec sa chérie pour te remonter les bretelles d'ailleurs, tu lui adresses un large sourire en guise de remerciements. Avec un peu de chance, @Sinbad Peillard sera d'aussi bonne humeur et éprouvera une once de compassion à ton égard. En attendant, telle une fleur, tu décides de t'incruster dans la conversation pour faire comme si tu avais toujours été là. Tu proposes des tatouages complètement traditionnels, surement un peu ketch surtout pour un gars comme lui (@Côme Sevaux). Sa remarque te fait sourire et tu te concentres d'hausser les épaules avant de répondre en soupirant : Ça serait con, j'étais prête à t'offrir une bière pour me faire pardonner ! Tu proposes ensuite un tatouage à ton nom parce que c'est quand même trop la classe et sur ce point, @Anna Deauville te suit alors forcément, t'es encore plus contente. Si l'idée te plaît, je t'en prie, y a pas encore grand monde, tu devrais te dépêcher ! Tu lui adresses un clin d'oeil avant de te mettre au travail. Tu prépares une bière que tu glisses devant @Astrée Chauvin avant de grimacer suite à la proposition de Thomas. Les aiguilles, c'est pas vraiment mon truc... Pour ne pas dire que tu as une peur bleue et que y a éventuellement moyen que tu tombes dans les pommes alors que le mec t'a à peine effleuré la peau. Du coup, pour échapper à la proposition, tu décides de t'occuper de la commande de la jolie petite brune (@Lou Sevaux). Tu sers deux pintes que tu places devant elle en rigolant suite à ta remarque. La soirée promet d'être mouvementée et ça te rappelle un truc. D'ailleurs, elle est où Debb les gars ? Une paire de bras en plus, ça serait pas du refus ! Parce que pour le moment, c'est le début, on tient le rythme mais plus tard, ça sera pas le même délire...

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» J'voudrais pas faire ma raclette, mais la soirée s'annonce pas super. (Edgar)