changement de programme. (alan)

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t'as pas envie de te poser mille questions. t'as même pas envie qu'alan le fasse et pourtant, t'aimes bien. t'aimes bien l'observer lorsqu'il réfléchit. t'imagines les milliers d'hypothèses qui lui viennent en tête et ça te fait sourire. t'essaies de deviner à quoi il pense et de toi même trouver les solutions. peut-être que t'es totalement à côté de la plaque mais, tu t'en fiches pas mal. t'aimes bien faire travailler ton cerveau. t'aimes bien imaginer tout un tas de trucs à son sujet. après c'est vrai que parfois, t'aimerais en connaître les telles interrogations et également leurs réponses. tu te dis que t'en sais pas assez à son sujet et que t'apprécierais qu'il se live davantage. et puis après, tu te demandes si ça fonctionnerait pareil entre vous si c'était le cas. sans doute que les choses seraient différentes. est-ce qu'elles fonctionneraient ? t'en as aucune idée. ça te tracasse, tu ne peux pas le nier.

en tout cas, une chose est sûre, t'as clairement pas envie de penser à tout cela maintenant. tes lèvres près de sa mâchoire, ton souffle contre sa peau, t'as juste envie de le faire flancher. tu veux qu'il craque, qu'il se laisse aller. t'en veux plus, toujours davantage. c'est pas forcément pour ça que t'es venue mais si l'occasion se présente alors, tu ne diras pas non. parce que tu ne peux pas le nier, il ne te laisse pas indifférente alan. tu ne te serais pas retourner sur lui la première fois si ça avait été le cas. t'aurais surement pas franchi le palier de sa porte si tu savais que ça n'en valait pas la peine. tu ne serais pas revenue si tu n'étais pas un minimum attachée à sa personne. alors, le baiser tant attendu fini par arriver. c'est pas comme d'habitude. tu te demandes si lui aussi pense la même chose. y a plus d'intensité, plus de sentiments et bordel, ça fait battre ton coeur un peu plus vite que la normale. tachycardie que tu n'arrives à contrôler, souffle que t'as clairement pas envie de reprendre si c'est pour rompre le contact même pour quelques secondes. tu te tournes un peu plus, tu veux pas clairement pas que ça se termine. si on te demandait quel super pouvoir tu voudrais à l'heure actuelle, ça serait celui de figer le temps. pour que ce moment devienne éternel et pour qu'ô grand jamais tu n'oublies cette sensation nouvelle. sa main quitte ta peau pour attraper la guitare et t'en débarrasser. tu aurais presque oublié le poids de cette dernière. c'est nettement mieux ainsi. l'objet encombrant retiré, tu pivotes de nouveau, passant un genou de l'autre côté de sa taille pour te retrouver tout contre lui. en chemin, tes lèvres semblent avoir trouver leur alter-ego et ne désirent plus les quitter. tes doigts glissent le long de son torse comme pour apprendre à redécouvrir la forme de ses muscles et remontent finalement jusqu'à sa nuque pour exercer une légère pression. t'as l'impression qu'autour de toi, plus rien ne compte. c'est votre petite bulle et personne ne peut vous déranger. ici au milieu de nulle part, c'est comme si la terre entière avait arrêté de tourner. il se laisse tomber en arrière, t'entraînant dans sa chute. ta langue réussit à se faufiler entre deux baisers, venant titiller la sienne alors que tes mains encerclent sa tête pour ne pas l'écraser. tes lèvres se détachent finalement pour continuer leur cours le long de sa mâchoire, se perdant finalement au creux de l'oreille. je te veux... quelques mots susurrés qui se perdent au travers d'une respiration saccadée, de baisers volés et d'un pincement de lèvre qui veut en dire beaucoup sur tes attentions. t'as l'impression que cette nuit sera différente des autres. t'arrives pas encore à comprendre comment ni pourquoi mais, l'intuition est forte.

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finalement, il a bien fait de ne pas enfiler de tee-shirt alan. de ce fait, tes doigts peuvent habilement se perdre le long de son torse, apprécier ses nombreux tatouages et redécouvrir son corps parfaitement sculpté. c'est d'ailleurs l'une des questions que tu te poses. qu'est-ce qu'il fait pour s'entretenir ? et puis, y a d'autres interrogations qui te viennent. et s'il avait invité une autre fille ce soir ? est-ce qu'il en voit d'autres d'ailleurs ? est-ce que t'es une exception ? est-ce qu'il entretient cette même relation avec toutes ses amies ? quelle est la nature de la votre d'ailleurs ? c'est vrai que tu pourrais tout arrêter pour le questionner mais franchement, ce n'est pas trop approprié et quand bien même ça le serait alors, ce n'est pas le moment opportun. non toi, tu préfères lui montrer ce que tu ressens à ce moment, tu préfères partager cet instant et tenter de déclencher quelque chose de nouveau.
une déclaration comme tu n'en fais jamais. une déclaration qui n'a jamais eu lieu d'être avant, ni avec lui ni avec personne d'autre d'ailleurs. y en a qui disent que c'est parce que tu es trop froide, trop insensible. pourtant, c'est loin d'être le cas. t'es du genre fleur bleue. à pleurer devant un film à l'eau de rose. à verser une larme devant une scène trop émouvante. à ressentir le besoin de serrer dans tes bras toutes les personnes qui te sont chères. la liste est longue. trois petits mots que tu laisses échapper de tes lèvres par besoin et surtout, par envie. tu ne veux pas lui mentir à alan. pas même lui cacher certaines choses. ça ne serait pas juste et tu ne te sentirais pas à l'aise à ses côtés si c'était le cas. alors, tu laisses tes pensées s'évader. tu les laisses virevolter dans les airs pour s'échapper un peu plus loin ou peut-être se perdre à son oreille. peut-être qu'il a été sensible à cette attention. peut-être que ça lui passe carrément au dessus de la tête. à vrai dire, tu t'en fiches un peu sur le moment. t'y penseras surement plus tard voire même demain matin. tu réfléchis à voix haute. tu n'as plus peur ni de tes envies, ni de tes besoins. parce que ce soir, c'est différent. parce que tu ne t'attendais pas à cela, pas comme ça, pas maintenant. ce n'est pas la première fois que vous vous embrassez tous les deux. ce n'est pas la première fois que vous partagez un moment en tête à tête. ce n'est pas non plus la première fois que vous franchissez les limites. pourtant, ce n'est pas comme les fois précédentes. y a beaucoup plus d'émotions, d'intensité et d'investissement dans chacun de vos gestes. tes pulsations s'emballent. tu ne contrôles plus ton rythme cardiaque. t'as juste envie de lui demander ce qu'il t'a fait. y avait peut-être un truc dans les bonbons après tout !
en tout cas, il pourrait te repousser et il ne le fait pas. au contraire, son bras vient encercler ta taille pour te faire basculer. tes jambes s'entrelacent, tu laisses ton mollet glisser le long de sa jambe tandis qu'il capture à nouveau tes lèvres. le baiser est plus fébrile, plus violent. ton souffle est court, il se perd contre sa peau. ses mains au creux de tes reins te font frissonner et tu te cambres davantage pour l'avoir entre plus près de toi, pour ne faire plus qu'un avec son corps tandis que le tien le réclame. un soupire s'échappe quand ses baisers quittent ta bouche pour gagner la chair de ton cou. t'as envie de lui demander de ne jamais s'arrêter. t'as envie de le supplier de continuer.

quelle est la véritable nature de votre relation ? c'est une bonne question. t'en sais trop rien. tu n'as jamais vraiment réfléchi à cela parce que tu n'en as jamais ressenti le besoin. amis de base, c'est ce que tu supposes. parce que vous vous entendez bien, parce que vous rigolez de tout et n'importe quoi et que vous partagez des choses tous les deux. le fait que tu sois attachée à lui est aussi un critère à prendre en compte dans la relation amicale. tu ne t'es jamais imaginée aller plus loin avec alan. si sexfriend, c'est une certitude car, il vous arrive de coucher ensemble, quand l'envie vous prend. c'est pas bien compliqué, ça se fait toujours tout seul. comme si vos corps étaient fait pour être ensemble. c'est mignon dit comme ça. les lendemain matins sont mignons aussi. c'est pas comme si chacun reprenait sa vie en ignorant l'autre. non, y a des petites attentions toutes délicates qui te font craquer même si tu ne dis jamais rien à ce propos. tu remets ça sur le compte de tes émotions toujours surjoués. tu te dis que si un jour tes hormones devaient te jouer un tour alors, ça serait la catastrophe. bref, tout ça pour dire que les questions risquent d'arriver très vite. en fait, c'est déjà le cas mais, tu préfères faire comme si de rien était. t'as pas envie de lui faire peur à alan. et puis, t'as pas envie de te faire peur à toi-même en ressentant des choses que tu n'as jamais ressenti dans le passé. c'est tout nouveau et l'inconnu t'effraie quelque peu. tu chasses donc les interrogations qui trottent dans ta tête pour profiter de cet instant. ce dernier est unique ou du moins, différent des autres fois. tu luttes pour résister à l'envie de lui sauter dessus. il se montre beaucoup plus doux dans ses gestes. à croire que c'est la première fois que vous couchez ensemble. c'est peut-être le cas. c'est peut-être la première fois que vous voyez l'acte de cette façon. c'est agréable de prendre son temps.
alors, tu lui donnes le top départ. tu lui dis ce que tu souhaites réellement. lui. lui maintenant. lui peut-être plus tard. t'en sais trop rien pour le moment. mais ses lèvres contre les tiennes provoquent chez toi quelque chose de nouveau et d'intense, quelque chose que tu veux découvrir davantage. tu veux connaître tes limites, les siennes également par la même occasion. ses mains douces et rugueuses à la fois contre tes cuisses te font frissonner et soupirer de plaisir en même temps. le monde pourrait s'écrouler que tu ne t'en rendrais même pas compte. ton attention toute entière est portée sur alan. tes sens sont, quant à eux, concentrés sur ses moindres faits et gestes. il fait une courte pause pour t'observer et même si l'espace d'un instant tu te demandes ce qu'il fait, tu finis lui sourire en scrutant les traits de son visage. alan, tu le vois différemment ce soir. tu le trouvais déjà canon de base mais ce soir, il est irrésistible. tu pourrais le bouffer sur place. petit hochement de tête pour lui assurer que tout va pour le mieux tandis que ton doigt glisse délicatement le long de sa joue. il passe ses mains sous ton petit haut rouge. la fraîcheur de ses doigts contre ta peau te fait retenir ta respiration quelques secondes. tu te mordilles la lèvre inférieure en fermant les yeux pour profiter de ses baisers. tes muscles se contractent. tu te décolles légèrement du lit et l'aides à retirer entièrement ton haut. un léger rire t'échappe lorsque son nez associé à sa respiration viennent se caler entre tes seins. excuse-moi... que tu soupires en retirant entièrement ton soutien-gorge une fois qu'il l'ait dégrafé de manière habile.
en l'espace de quelques secondes, tu te retrouves complètement nue, à sa merci. t'aimes pas tellement être en position d'infériorité or avec alan, les choses sont différentes. tu lui fais confiance. t'es pas peur de ce que tu es. tu es à l'aise, sereine, bien tout simplement. il louche sur ta poitrine et bien que tu fasses comme si tu n'avais pas remarqué dans un premier temps, tu finis par rouler des yeux en souriant. ses mains réchauffent ta peau. le désir monte davantage comme s'il n'avait pas encore atteint son apogée. tes doigts, quant à eux, viennent se glisser dans le peu d'espace qu'il reste entre vous dans le but de déboutonner son jean pour le lui retirer et finir à égalité.

d'aussi loin que tu te souviennes, la dernière fois que tu as été en couple, c'était au lycée. juste avant d'arrêter tes études. non pas parce que tu étais une feignasse, seulement parce que tu ne savais pas quoi faire de ta vie et que tu trouvais cela inutile de t'engager dans quelque chose qui ne t'intéressait pas forcément. rester ton cul assis toute la journée derrière une table à écouter un prof déblatérer sur tout et surtout sur n'importe quoi, ça ne t'a jamais attiré. peut-être en y réfléchissant bien, c'est exactement la même chose en amour. pourquoi est-ce que tu te serais posée avec quelqu'un si tu savais que vous ne vous correspondiez pas ? peut-être que c'est ça ton véritable problème. peut-être que tu n'es pas une handicapée des sentiments mais que tu n'es juste jamais tombée sur la bonne personne. c'est dur de trouver son alter-ego. d'ailleurs, tu ne sais pas si on peut aimer qu'une seule fois dans la vie. des années durant aux côtés de la même personne, c'est tout de même long. ton père dit que si et que lorsque tu apercevras cette personne ou alors, au moment où tu te rendras compte de tes sentiments à son égard, tu comprendras. tu comprendras quoi ? tu l'ignores encore. à vrai dire, t'es déjà en train de te poser des questions vis-à-vis de ce que tu éprouves à cet instant car tu ne sais mettre de mots dessus. peut-être qu'il faut tout simplement commencer par là et voir ce qui en découle. c'est ce qui semble le plus logique.
tu ne vas tout de même pas t'arrêter là, tout de suite maintenant, pour engager une conversation sur cette nouveauté qui surgit dans votre relation. non pour le moment, t'essaies de faire le vide dans la tête pour ne penser qu'un moment présent. tu veux profiter de ses caresses, de son souffle contre ta peau, des battements de son coeur calaient sur les tiens. tu le bouffes des yeux. tu t'excuses lorsque tu penses gâcher ce moment en riant lorsque son nez vient chatouiller ta peau. tu lui souris et réponds à son baiser en guise d'approbation. tu n'as pas envie qu'il s'arrête. le fait de le voir rougir te fait sourire et lever les yeux au ciel. parce que depuis le temps, tu te dis qu'il doit être habitué. et puis, aussi parce qu'il n'y a pas de quoi. de ton point de vue, t'as rien d'exceptionnel. t'es une fille parmi tant d'autres. son compliment te fait rougir et tu te mordilles la lèvre en faisant glisser tes mains entre vous pour atteindre la fermeture éclair de son jean.
lorsque vous êtes enfin sur un pied d'égalité, ses lèvres s'écrasent brusquement contre les tiennes. la pression est plus importante, l'envie nettement plus grande. sa main se faufile un peu plus bas et tu sens ton coeur battre à tout rompre. vos gestes sont plus prononcés, les pulsions assouvies. tes doigts viennent, quant à eux, jouer avec sa chevelure, s'entremêlant autour de quelques mèches jusqu'à ce que tes ongles laissent quelques marques contre sa nuque lorsque enfin vous ne faites plus qu'un. c'est comme si les planètes s'alignaient. l'équation parfaite alors résolue. tes mains rejoignent les siennes, les agrippent comme s'il pouvait s'envoler d'un instant à l'autre et que tu ne voulais le laisser partir. tandis que la danse est entreprise avec harmonie, ton souffle se perd contre ses lèvres jusqu'à ce que tes dents viennent titiller ses lèvres avec envie.
peut-être que finalement a force de ne pas chercher, on finit par tomber nez à nez avec ce dont on a besoin, ce pourquoi on est fait. en tout cas à ce moment précis, lorsque tu ouvres de nouveau les yeux pour enregistrer le moindre détail, tu te dis que tu ne rêverai d'être en compagnie de quelqu'un d'autre qu'alan.

tes ongles contre sa peau, tes mains dans ses cheveux, tes jambes frôlant les siennes à chaque nouveau mouvement... tu ne sais plus vraiment où tu es. c'est comme si tu perdais toutes notions du temps et même de la réalité. tu ne réponds plus de rien. tu te contentes de bouger, calé sur ses mouvements. tu donnes tout ce que t'as pour que cette danse soit la plus parfaite de toutes. c'est comme si c'était nouveau, comme si vous n'aviez jamais rien fait auparavant. c'est magique, électrique, presque surnaturel. tu ne saurais comment le décrire. tu profites au maximum, tu enregistres chaque passage pour pouvoir rejouer le film plus tard, quand tu en ressentiras le besoin. notamment lorsque tu te poseras des questions vis-à-vis de votre relation, du lien qui vous unit dorénavant. il ne t'a jamais regardé comme il te regarde ce soir. tu te sentirais presque belle, irrésistible même. t'as l'impression d'être spéciale à ses yeux et c'est exactement ce que tu ressens pour lui. tes yeux brillent d'une lueur dont tu ignorais l'existence jusqu'à maintenant. tu ne savais pas que ton coeur pouvait autant s'emballer. t'as l'impression que ta poitrine se dégage de ta cage thoracique à chaque nouvel aller. tu remercies le ciel qu'alan n'ait pas de voisins lorsque le terminal est lancé. tes poings se resserrent contre les draps et tu t'arrêtes de respirer. ta voix se brise contre ses lèvres en parfaite symbiose avec la sienne.  

à bout de souffle, tu passes tes doigts dans ta chevelure emmêlée, légèrement humide suite à vos abats. tu défais quelques nœuds par ici et par là alors qu'il se laisse tomber sur le dos. t'essaies surtout de reprendre tes esprits, t'as l'impression d'être sur une autre planète. c'est pas gagné. tu te concentres sur ta respiration quand tu sens le regard d'alan posé toi. alors, tu pivotes la tête pour lui adresser un large sourire. un sourire de satisfaction. il a l'air détendu et plutôt fier de sa performance. toi, tu te bouffes la lèvre avant que le verdict ne tombe. j'ai pas les mots ! que tu déclares en secouant doucement la tête. tu souris de plus belle tandis que tes yeux se ferment petit à petit. t'es trop crevée pour lutter. trop fatiguée pour démarrer une conversation à une heure pareille, tu veux juste terminer sur une bonne note. vous aurez tout le temps d'en discuter demain. ton coeur retrouve petit à petit son calme, ton rythme cardiaque revient à la normale. d'ici quelques minutes à peine, tu rejoindras les bras de morphée.

les rayons du soleil se faufilent entre les rideaux de la caravane annonçant l'arrivée d'un nouveau jour. encore endormie, tu passes une main contre tes yeux comme pour les obliger à s'ouvrir. cette dernière retombe assez rapidement contre le torse de ton compagnon de la nuit. tu te demandes quelle heure il peut bien être. quelques battements de cils plus tard, t'arrives à accepter le réveil. tes doigts dessinent des petits cercles fictifs sur le torse d'alan. tu essaies de remettre les choses à leur place et rapidement les souvenirs refont surface. instinctivement, tu te colles davantage, tu te blottis tout contre lui pour déposer tes lèvres contre son cou avant de relever les yeux en sa direction. salut toi... que tu chuchotes contre sa peau alors qu'un sourire étire tes lèvres.